donnez-leur vous-mêmes à manger

 

Le Messager de la Paix

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"Allez par tout le monde prêcher la Bonne Nouvelle" (Marc 16:15)

"Donnez-leur vous-mêmes à manger" (Marc 6:37)

QUI SOMMES-NOUS ?

 

Constitution officielle

Le Messager de la Paix est une Association française, régie par la loi 1901. Elle fut créée officiellement en France le 5 décembre 1995 sous l’appellation Partage. Modifiée en A.G.E. le 29 mars 1998, pour prendre l’appellation Le Messager de la Paix.

Siège social : 13 chemin de Moulias  32200 Gimont.

Ses membres : l’association se compose de membres adhérents actifs, agréés par son Conseil d’Administration, qui statue lors de chacune de ses réunions sur les demandes d’adhésions qui lui sont adressées, pour être ensuite entérinées par l’AG suivante.

Son Conseil d’administration : il se compose d’un Président, d’un vice-président, d’un secrétaire et d’un trésorier.

Ses ressources : elles se composent essentiellement de la cotisation de ses adhérents et des libéralités des membres et sympathisants.

Son but missionnaire : association humanitaire non gouvernementale, elle a pour but de porter aide et secours aux plus démunis dans les pays de l’ex-URSS, notamment en pourvoyant à leurs besoins physiques, moraux et spirituels.

Ses slogans bibliques : "Allez par tout le monde prêcher la Bonne Nouvelle" (Mc.16:15) et "Donnez-leur vous-mêmes à manger" (Mc.6:37).

 

ORIGINE HISTORIQUE

 

Ésaïe 52:7 Qu’ils sont beaux sur les montagnes, les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie la paix ! De celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie le salut ! (Romains 10:15).

Évangélisation en Russie

Au 19ème siècle, du temps des Tsars, quelques évangélistes étrangers répandirent abondamment l’Évangile en Russie. C’est alors que l’Église Orthodoxe réagit violemment en persécutant les nouveaux convertis, faisant en sorte qu’ils soient emprisonnés et/ou déportés dans les régions les plus inhospitalières du grand nord. Puis, suite à la révolution communiste d’octobre 1917, les chrétiens, surtout baptistes (les autorités de l’époque considéraient tous les chrétiens comme Baptistes), eurent toute liberté d’évangéliser, les autorités communistes ayant décidé dans un premier temps de ruiner l’église Orthodoxe. Celle-ci étant rapidement neutralisée, les autorités se retournèrent cette fois contre tous les évangéliques, et notamment les baptistes.

La répression contre quiconque croyait en Dieu et le confessait devint féroce. Une multitude de chrétiens fut persécutée à mort (voir le livre de Georgi VINS : "Sur le sentier de la Fidélité" et le livre de David Klassen "Si seulement tu n’avais pas la foi"). Cela se poursuivit jusqu’à l’effondrement du communisme en 1990.

Dans les années 1970, de nombreux Russes-Allemands vont être expulsés vers la République fédérale d’Allemagne où elles vont fonder des églises russes-allemandes qui existent toujours.

À cette époque, en Union soviétique, beaucoup de croyants subissaient toujours de terribles pressions de la part de l’État communiste et étaient emprisonnés à cause de leur foi. Les immigrés se sont alors posé la question : "Comment pouvons-nous aider nos frères et sœurs dans la foi qui sont restés dans notre ancienne patrie ?". Ils se sont souvenus des mots de ceux qui sont restés et qui leur ont crié : "souviens-toi de moi, quand tu seras heureux" (Genèse 40:14), lorsqu’ils ont dit au revoir à leur ancienne patrie. En réponse à cela fut fondée l’organisation missionnaire FriedensStimme, dont est issue la mission FriedensBote.

Un travail acharné, combiné à des efforts considérables pouvant les mettre en danger, a été la réponse de nombreux émigrants répondant à la demande de ne pas oublier la souffrance de leurs frères. Plusieurs milliers de croyants en Occident ont exprimé leur solidarité avec eux, dans l’intercession et l’action.

Personne ne peut compter le nombre de lettres d’appel qui furent envoyées au gouvernement soviétique pour qu’il soit mis fin à la persécution. Personne ne peut pas non plus déterminer le nombre de Bibles, de Nouveaux Testaments et autres livres chrétiens qui ont été soit secrètement imprimés dans le pays, soit importés de l’étranger. 

Au début des années 1990, les bouleversements dans l’ex-URSS ont abouti à l’émergence d’une multitude de communautés libres, indépendantes de celles existant officiellement. Ces communautés n’avaient généralement pas de contacts à l’ouest qui pouvaient les aider dans leurs besoins. C’est alors qu’elles se sont tournées vers la Friedensbote, expérimentée dans le domaine de l’œuvre missionnaire à l’Est.

Le but de la mission était et demeure l’évangélisation de l’ex-Union soviétique. De nombreux chrétiens et églises en Occident sont heureux de soutenir ce travail. Ils le font en fournissant des secours et des ressources financières qui sont transmises aux communautés nécessiteuses. Soutenir les chrétiens avec de la littérature spirituelle, construire des bâtiments de culte, évangéliser les enfants au moyen de colonies de vacances, etc. est une partie essentielle du travail missionnaire. Les camions roulent vers l’est environ 25 fois par an (A titre d’exemple en 2015, un des semi-remorques a parcouru 258000km et en 2020, malgré les événements "Covid19" 168000km).

 

AIDE HUMANITAIRE depuis la France

Nous pouvons ici évoquer le riche ministère de notre frère Frédéric BUHLER, pasteur baptiste à Mulhouse durant de nombreuses années, ayant aujourd’hui rejoint son Seigneur et Sauveur. Son engagement, dès la première heure pour les frères persécutés derrière le "rideau de fer", fut grand. Très rapidement, dès les années 1970, il eut des contacts avec la mission allemande FriedensStimme, poursuivant ensuite avec la branche FriedensBote qui en est issue. Il s’est dépensé sans compter pour visiter à l’ouest les églises, notamment baptistes. C’est ainsi qu’il a fondé l’œuvre missionnaire "Le Messager de la Paix", le pendant de la mission Allemande FriedensBote, mais de manière non officielle. Il organisa ainsi le soutien spirituel et matériel des chrétiens dans le Goulag et de leurs familles exposées au dénuement. Pour faire connaître ces besoins aux francophones, il a alors édité et publié le bulletin de nouvelles "Foi, Souffrances, Bénédictions", toujours actuel sous le titre "Le Messager de la Paix".

L’aide matérielle servait indirectement la mission - elle ouvrait à l’Évangile le cœur des personnes dans le besoin et garantissait que les missionnaires et leurs familles puissent de plus en plus se consacrer à la mission : Allez par tout le monde prêcher … Donnez-leur vous-mêmes à manger.

L’âge aidant, le Seigneur a pourvu à son remplacement en la personne de Louis Pelzer, lequel raconte : Mon premier contact avec M. Buhler s’établit en 1990 par l’intermédiaire de son livre "L’Église Locale". Ayant un grand fardeau pour les frères de l’Est, je cherchais quelqu’un qui pourrait me permettre de contribuer à remédier aux problèmes des églises de l’Est. Dieu me mit à cœur de consulter M. BUHLER, que je rencontrerai bien plus tard. Chaque fois que nous nous sommes vus par la suite, j’ai été extrêmement impressionné par sa fermeté absolue en la foi transmise aux saints une fois pour toutes. Comme je partageais son amour pour la Parole de Dieu, nous nous entendions très bien.

 

Sauvé pour servir, non pour se servir ou pour dormir !

Beaucoup connaissent mon histoire par le biais de mon témoignage édité sous le titre : "Des Ténèbres à la Lumière, de la mort à la vie". Je pourrais écrire de nouveau un livre sur la suite et les expériences incroyables que le Seigneur m’accorda de faire.

En 1989, soit deux ans avant la totale guérison de mon infirmité, qui aura duré 27 ans, un frère de l’Assemblée d’USSEL, Daniel MORKER, me fit faire la connaissance d’un frère russe-allemand, Jacob ESAÜ, père de 10 enfants, ayant connu de grandes souffrances et privations en Russie à cause de sa foi. Plusieurs fois arrêté, emprisonné et déporté en Sibérie, il fut finalement expulsé vers l’Allemagne comme vermine du peuple. Il fera partie des frères fondateurs de la Mission "Friedensbote". En France, Jacob cherchait des correspondants pour envoyer des lettres de soutien et le Nouveau Testament aux frères et sœurs toujours emprisonnés dans des conditions très difficiles à cause de leur foi.

C’est ainsi que, suite à la visite de Jacob Esaü, le Seigneur fit peser sur mon cœur de correspondre avec des familles chrétiennes russes. Quelle galère ! Je ne connaissais qu’un seul mot russe : Niet ! Et pourtant …

                           

1989-91 : L’idéologie communiste s’effondre à l’Est avec les événements que vous savez.

Ce fut d’abord une grande joie pour beaucoup de chrétiens de recouvrer la liberté, mais aussi le commencement d’épreuves terribles pour subvenir aux besoins de toutes les familles nombreuses. En effet, il convient de savoir que les familles chrétiennes à l’Est sont souvent composées de plus de 10 enfants et que les veuves et les orphelins ne manquent pas, beaucoup de pères ayant été décimés par le régime totalitaire en place. C’est alors que je reçus les premiers appels au secours, surtout de la part de grand-mères et d’enfants en grandes difficultés matérielles. Ces familles réclamaient la Parole de Dieu et des Bibles pour enfants. J’exposais cela à plusieurs, et nous commençâmes à envoyer des colis postaux de chaussures, vêtements et friandises pour les enfants, mais sans nous préoccuper de fonder une association officielle. Les lettres de reconnaissances étaient touchantes aux larmes, mais plusieurs colis étaient pillés du plus précieux. Cela me poussa à rechercher une filière qui pourrait acheminer les colis sans passer par les voies officielles peu sûres.

                    

1992 : Après avoir contacté nombre d’organisations chrétiennes, dont la plupart limitaient leurs activités à la Roumanie (l’effet média de la chute du dictateur y étant pour beaucoup, au détriment de pays plus éloignés), c’est alors que la Mission baptiste allemande  "Friedensbote", près de Cologne (Allemagne), m’envoya des directives, en acceptant de convoyer les colis de l’Assemblée Chrétienne Évangélique d’AUCH jusqu’en Russie.

J’eus alors à cœur d’écrire une lettre circulaire, invitant les églises évangéliques du sud-ouest à collecter des biens en tous genres.

L’usage des médicaments, écrits en français, risquant de créer de graves problèmes, je me mis à les traduire systématiquement sur chaque boîte au moyen d’un dictionnaire. Devant l’ampleur des arrivages, je décidais ensuite de traduire en russe les grandes lignes du Vidal pour en faire un mini dictionnaire médical, ce qui semblait parfaitement convenir aux praticiens qui les recevaient et en étaient très reconnaissants.

 

1993 : En avril, nous fîmes parvenir à Tcheliabinsk (Oural) 12 tonnes de marchandises diverses : Littérature, nourriture, vêtements et chaussures, jouets, et surtout 1 tonne de lait en poudre, représentant 11 000 litres de lait, obtenue à 1 franc le kilo auprès de la Fédération des producteurs de lait du sud-ouest !

En juin, à la suite de cela, un Pasteur du sud-ouest me proposa par téléphone une table d’opération avec son luminaire parabolique, ainsi que le meuble d’anesthésie qui l’accompagnait ! Puis ce fut le Directeur de la Croix Rouge d’Oloron Ste Marie, avec qui j’avais déjà eu affaire pour des vêtements, qui me proposait 80 lits d’hôpitaux ! Naturellement, j’acceptais ces offres et en informais la Mission FriedensBote.

Tout un matériel qui coûte une fortune avait donc été préparé d’avance par notre Dieu, qui répond aux soupirs des malheureux, au-delà même de ce qu’ils peuvent espérer et penser.

C’est ainsi qu’en octobre, 18 tonnes de ce matériel, vêtements, chaussures, jouets, nourriture et médicaments parvinrent sans encombre à la communauté chrétienne de Valga (Estonie), la FriedensBote ayant acheté à prix dérisoire un immeuble de 4 étages pour le transformer en clinique et Centre d’étude biblique.

 

1994 : En avril, 15 tonnes de colis, dont 2 tonnes de lait en poudre, 1 tonne ½ de fruits au sirop en provenance de Nîmes, 2 tonnes de denrées diverses, ainsi que des vêtements, chaussures, jouets, fauteuils roulants pour infirmes, médicaments etc. sont acheminés en partie sur Valga (Estonie) et sur Riga (Lettonie). Les témoignages de reconnaissance que je reçois sont émouvants : la vie d’un petit garçon est sauvée grâce au lait en poudre.

Fin octobre, un nouveau chargement de 15 tonnes part pour différentes villes d’Ukraine, avec notamment plusieurs mètres cubes de médicaments offerts par Pharmaciens sans frontières de Carcassonne. Des vêtements, chaussures, jouets, ainsi que de la nourriture que nous achetons en grande surface, avec exonération de la T.V.A, complètent l’expédition.

 

1995 : Trois expéditions sont acheminées sur la Russie et l’Ukraine :

En mars, compte tenu des événements graves en Tchétchénie, une expédition d’urgence est faite en vue de soulager la misère des réfugiés tchétchènes musulmans, accueillis par les églises évangéliques de la région de Beslan (Ossétie du nord), qui reçoivent et distribuent l’aide matérielle et spirituelle avec une immense reconnaissance.

En juillet, ce sont 80m3 qui partent pour l’Ukraine, où la pollution radioactive fait d’énormes ravages. Cinq tonnes de lait en poudre, soit l’équivalent de 55 000 litres de lait, 55 000 boîtes de médicaments offertes par les laboratoires UPSA d’Agen, plusieurs mètres cubes d’autres médicaments triés par spécialités, 2 tonnes de fruits au sirop en provenance de Nîmes, plus de 2000 paires de chaussures, des vêtements, des jouets et du petit matériel seront accueillis avec toujours une très grande reconnaissance.

Fin octobre, c’est à nouveau l’Ukraine qui est secourue par 80m3 de marchandises, distribuées en différentes villes et villages par les responsables des églises de ces villes, dont la Mission s’est assurée de la parfaite intégrité.

 

La mafia à l’Est étant de plus en plus active et redoutable, les chauffeurs de la Mission, tous bénévoles, doivent redoubler d’attention, de courage et de foi. L’un d’eux a reçu dans la jambe 2 balles de revolver, tirées par un mafieux à travers la vitre de la portière pour tenter d’intercepter le camion. Grâce à Dieu, le camion a pu poursuivre sa route, et le chauffeur en a été quitte pour 3 semaines d’hospitalisation. Ceci n’a pas refroidi le zèle des chauffeurs, qui ont continué inlassablement leurs rotations à l’Est à raison de 2 à 3 voyages par mois. Ils nous signalent d’autre part davantage de difficultés avec les autorités en douanes ou de police, chacun tentant de monnayer sa fonction !

 

 

 

Constitution de l’association d’aides humanitaires "PARTAGE"

Devant l’ampleur que prennent ces aides et l’afflux de fonds à l’Église Chrétienne Évangélique d’AUCH, nous décidons entre frères de créer une association conforme à la loi 1901, ayant nom "PARTAGE" Cette association est créée lors de l’Assemblée Constitutive du 3 décembre 1995, qui s’est tenue 12 rue de la Somme 32000 Auch. Elle a alors son siège : route de Samatan 32200 Gimont, chez monsieur Louis Pelzer.

Les co-fondateurs sont : Messieurs Joseph Ferrer, Elisée Navarro, Louis Pelzer et Justin Sansas, de l’Assemblée Chrétienne évangélique d’Auch (Gers).

Sans contredit possible, la pièce maîtresse de l’Association sera M. Joseph Ferrer, lequel se dépensera sans compter comme trésorier et surtout comme responsable de toutes les expéditions signalées dans cet historique, tant pour leur entreposage que pour la confection de centaines de milliers de colis.

Apocalypse 14:13 Et j’entendis du ciel une voix qui disait : Écris : Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent.

 

1996 : Quatre expéditions partent vers l’Est, avec 80m3 chacune :

Mars, un premier chargement est acheminé vers les villes d’Ukraine : Kharkov, Tcherkassy, Khmelnytskyï, Poltava et Tchernovtsy. Comme à l’accoutumée, il se compose essentiellement de vêtements, chaussures, jouets, littérature et médicaments. Comme toujours, le soutien financier, que procurent les dons individuels ou des églises évangéliques, permet de couvrir les frais de transport et d’acheter avec le surplus de la nourriture et des chaussures, provenant de fonds de magasin, en bénéficiant de l’exonération de la TVA.

Juin, ce sont les villes de Saint-Pétersbourg, Moscou, Tcheboksary, Kirov et Kazan en Russie, vers lesquelles se portent les secours. Chacune recevra une tonne de lait en poudre, extrêmement apprécié. Une partie du chargement, notamment les médicaments, ira au N-O extrême de la Sibérie, au-delà du cercle polaire, pour les nécessiteux de la ville de NORILSK, que l’on ne peut atteindre que 2 mois en hiver dans l’année.
Cependant, les difficultés en douanes de Moscou retarderont d’un mois et demi  la livraison ! Le prétexte de la maladie de la vache folle sera exploité par la mafia douanière pour essayer de monnayer le dédouanement. Il faudra donc tenir tête en remuant ciel et terre jusqu’à obtenir satisfaction. Quelles que soient les entraves, nous poursuivons cette action de secours tellement nécessaire.

Novembre, un nouveau chargement part pour la Russie, avec notamment 5000 paires de chaussures, résultat de l’appel lancé en août et obtenu par le biais de "Handicap Sans Frontières". Les chaussures demeurent la priorité des priorités. Il fallait à l’Est le salaire mensuel d’un ouvrier pour obtenir une paire de chaussures de qualité moyenne, et le budget des familles était plus que restreint.

Décembre, il est temps que parte notre dernière expédition vers l’Ukraine. Les chutes abondantes de neige risquent de bloquer le camion. Par la grâce de Dieu, tout parviendra à destination et sera distribué au mieux avant Noël par les pasteurs et responsables des églises évangéliques.

 

1997 et 1998 : Nous poursuivons l’effort, car les besoins sont de plus en plus cruciaux, par l’envoi de quatre expéditions par année à partir d’Auch, où se trouve notre dépôt, gracieusement prêté par la ville et son député maire monsieur Claude Desbons.

Mars 1998 : Devant la multiplicité des associations ayant nom "PARTAGE", et comme dit en tête de ce document, nous changeons ce nom pour celui de : "LE MESSAGER DE LA PAIX" au cours de l’Assemblée Générale extraordinaire du 29 mars.

Juillet : je me rends en Ukraine pour vérifier la bonne distribution des biens envoyés, et constater les besoins actuels. Je visite non seulement quelques communautés chrétiennes, mais également bon nombre d’établissements hospitaliers, dispensaires et médecins de campagne. La détresse est immense et les moyens employés sur place pour la soulager sont archaïques et naturellement très insuffisants. Beaucoup d’enfants abandonnés et affamés errent dans les rues, les conditions d’hygiène sont plus que précaires. Médicaments et chaussures font cruellement défaut, au-dessus de tout autre bien de consommation pourtant si nécessaire !

Les enfants d’aujourd’hui sont l’église de demain. Nous nous concentrons particulièrement sur eux. En fonction des moyens financiers, nous soutenons l’instruction biblique des enfants, notamment pendant les camps d’été. Plus de 80% d’enfants de familles non-croyantes ont le désir de participer aux camps d’été et d’hiver.

Septembre : je propose aux Églises qui veulent bien me recevoir, une conférence avec diaporama, afin de sensibiliser le plus grand nombre à la cause de tous ces démunis.

 

1999 : Nous poursuivons l’effort par 4 nouvelles expéditions de 80m3 chacune, dont une partie sera affectée à la fondation "Vie Chrétienne" de Kiev, laquelle s’occupe de soulager la misère des orphelins et enfants abandonnés de cette ville. Il y aurait officiellement recensé dans cette ville 14 000 enfants vivant dans les égouts, les caves et les greniers.

 

2000 : Loin de s’améliorer, la situation des pauvres est de plus en plus dramatique. Compte tenu des différentes dévaluations de la monnaie (10.000 pour 1 !), toutes les économies ont disparu et laissent la population dans un grand désarroi. Nous poursuivons donc nos expéditions de marchandises en tous genres, en rappelant toujours les deux grandes priorités : les médicaments et les chaussures, sans oublier la littérature chrétienne.

En décembre, accompagné du Dr Philippe DUVERGÉ, de Villefranche-sur-Saône, je me rends 18 jours en Ukraine où nous constatons un peu plus les méfaits de la catastrophe de Tchernobyl : multiplication de cancers et mutations génétiques. Et que dire des enfants abandonnés qui sont légion et survivent dans la promiscuité au moyen de trafics dont ils sont l’objet de la part des plus grands et des adultes. C’est une chose d’en avoir entendu parler, c’en est une autre d’aller les voir dans les égouts. Le Dr DUVERGÉ est effrayé des conséquences de tout cela : recrudescence de la tuberculose et du sida.

 

Changement de stratégie

2001 : Ayant dû déménager dans un local payant, le coût du transport et de la location du local à Auch devenant trop élevés pour notre budget, nous avons décidé de mettre un terme à ce genre de secours pour développer une forme d’aide essentiellement pécuniaire et spirituelle. Pour ce faire, avec mon épouse, nous avons décidé de visiter nombre d’églises, tant à l’est qu’à l’ouest, pour exposer les besoins des frères et sœurs de l’ex-URSS. Un diaporama, toujours très parlant, suscite l’émotion et l’intérêt de beaucoup en faveur de la mission.

L’âge aidant, Dieu suscite merveilleusement la relève, afin de permettre la pérennité de son œuvre à sa seule gloire !

L’avenir ? Il appartient à tous ceux qui ont du temps, des moyens et surtout du cœur, en mettant au service des autres le don qu’ils ont reçu. 

Merci !  Louis Pelzer.

 

AUJOURD’HUI

Le Seigneur continue son œuvre au travers de son nouveau président et de tous les membres bénévoles de l’association. Il nous est toujours demandé de l’aide, malheureusement, nous ne pouvons pas répondre à toutes les demandes.

Notre objectif, Dieu voulant, est de faire connaître les besoins qui sont immenses dans les pays de l’ex-URSS et pour cela des églises sont visitées partout en France afin de présenter la mission "Le Messager de la Paix" et notre partenaire la "Friedensbote" par des conférences et des projections PowerPoint.

Sans oublier nos slogans bibliques : Marc 16:15 ; 6:37 "Allez par tout le monde prêcher la Bonne Nouvelle" et "Donnez-leur vous-mêmes à manger". Le Seigneur a toujours pourvu car Il est fidèle et juste en toutes choses.

 

Les différents pays aidés

Le Messager de la paix et notre partenaire la Friedensbote viennent en aide à plus de 600 frères et sœurs dans la foi (individus, églises et œuvres) dans les pays suivants :

·        Les pays baltes : Estonie, Lituanie, Lettonie,

·        Biélorussie, Moldavie, Ukraine, Géorgie, Bulgarie, Mongolie,

·        En Asie centrale : Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Turkménistan,

·        Et l’immense Russie, tant sa partie occidentale que sa partie asiatique.

 

Visitez notre site Internet :

www.messagerdelapaix.org

 

Notre partenaire en Allemagne :  

www.friedensbote.org