donnez-leur vous-mêmes à manger

Quels sont les enjeux de l’humanitaire selon Dieu ?

“…afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. ” (2Tim 3.17) inscription sur la fresque à l’entrée de la
Bibliothèque nationale de Minsk, capitale de la Biélorussie (photo L. Pelzer)

Nous les avons en 2 Corinthiens 10.3-5.

Premier enjeu : Renverser les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu…”

Beaucoup de civilisations tentent de démontrer que l’homme n’est qu’un animal perfectionné qui doit trouver la solution à ses problèmes par lui-même et en lui-même, et cela par des raisonnements humanistes stérilisants.

Pour notre part : “Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu…” (2Cor.10.3-5a). Dans les pays où l’athéisme a été proclamé et imposé, tout comme dans ceux dirigés par des religions s’imposant à la force du sabre, il convient de renverser les raisonnements par la parole et par un geste d’amour. Proclamer l’Évangile d’un Dieu d’amour sans manifester cet amour reste lettre morte. L’un ne va donc pas sans l’autre, mais il y a toujours les priorités de Dieu à respecter.

Deuxième enjeu : Les raisonnements étant renversés, il faut des moyens concrets pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ (v. 5b). Afin d’être efficace, il faut d’abord des hommes et des femmes consacrés, ayant entendu et répondu à l’appel : « Allez par tout le monde... » (cf. Mat 28.19). Ensuite, il faut des librairies, des lieux d’accueils, des dispensaires, etc. Et comment cela sera-t-il rendu possible ? La réponse se trouve dans les deux chapitres précédents. Qu’y est-il dit ? Il n’y est pas tellement parlé de collecte des rebuts de garde-robes ou autres objets plus ou moins en état, mais de libéralités, et même de riches libéralités. Qu’est-ce qu’une libéralité ? C’est un don fait avec générosité. Mais pour être généreux, il faut d’abord s’être donné soi-même à Dieu (2Cor 8.1-5), s’être dépouillé comme Christ l’a fait pour nous. Généreux vient du latin “generosus” = de bonne race. De qui sommes-nous la race ? À qui ressemblons-nous ? “Car Dieu aime celui qui donne avec joie. Et Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre…” (2Cor 9.7-8).

Troisième enjeu : Amener les âmes libérées à rendre grâce à Dieu, à le glorifier et à prier pour leurs donateurs. 2Cor 9.11,15 : Vous serez de la sorte enrichis à tous égards pour toute espèce de libéralités qui, par notre moyen, feront offrir à Dieu des actions de grâces. Car le secours de cette assistance non seulement pourvoit aux besoins des saints, mais il est encore une source abondante de nombreuses actions de grâces envers Dieu. En considération de ce secours dont ils font l’expérience, ils glorifient Dieu de votre obéissance dans la profession de l’Évangile de Christ, et de la libéralité de vos dons envers eux et envers tous ; ils prient pour vous, parce qu’ils vous aiment à cause de la grâce éminente que Dieu vous a faite (et non pas seulement pour les biens reçus). Grâces soient rendues à Dieu pour son don ineffable !”

À tous, nos vœux les plus chaleureux pour une année bénie à la seule gloire de notre bien-aimé Sauveur et Seigneur.

Louis Pelzer