Le cadeau par excellence pour la Bouriatie
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Avec une équipe de onze personnes, notre évangéliste Pavel S. s’est rendu en Bouriatie (pays situé au nord de la Mongolie et bordant à l’est le lac Baïkal) pour apporter l’Évangile à quelque 2 500 Bouriates (mêlant le bouddhisme tibétain et le chamanisme). Ce voyage inoubliable qui s’est étendu sur 2 300 km a fait de la grâce agissante de Dieu une réalité tangible dans les dix-huit localités visitées.
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Préparer 1 500 paquets de traités
Notre équipe comprenait des frères d’Oulan-Oude (capitale de la Bouriatie), de Petrovsk (sud-ouest de la Russie) et de Tchita (Transbaïkalie), ainsi que Natalia, une sœur d’Istra, qui était en fait revenue passer des vacances à Oulan-Oude, son ancien lieu de résidence.
À Saïgrajevo, le chef-lieu d’arrondissement, nous nous préparions à prendre le départ de chez nos fidèles amis de longue date.
Dès notre arrivée nous avons assemblé les paquets de publications nécessaires pour notre projet.
Les jeunes de cette localité nous ont aidés à constituer en peu de temps 1 500 paquets de publications destinés à la distribution parmi des personnes incroyantes.
Même une chaleur torride ne freine pas l’Évangile
Nous avions intentionnellement retenu les jours de Pentecôte comme dates pour notre action parmi les Bouriates, car lors des fêtes chrétiennes les gens semblent plus ouverts aux contacts.
Tous les membres de notre équipe ont vraiment à cœur de transmettre l’Évangile aux non-croyants qui ne leur sont nullement indifférents. La bénédiction d’être en mission avec une équipe, c’est de vivre la communion entre frères et sœurs et d’avoir avec eux des échanges encourageants sur Dieu et son action.
Il faisait très chaud, alors que nous allions de village en village et de maison en maison dans le district de Saïgrajevski pour y distribuer la Parole de Dieu. Par une température de 33 °C, nous n’avions guère de possibilité de nous rafraîchir à l’ombre. Mais les frères et sœurs ne se sont pas laissés décourager et ont mené des discussions avec les habitants sous une chaleur torride. Tout au long de cette action, le Seigneur nous a permis d’avoir de bons entretiens avec des personnes qui nous ont laissé leur adresse et leur numéro de téléphone, afin que nous puissions rester en contact avec elles.
Un rafraîchissement pour le corps et l’esprit
Nous avons été très reconnaissants pour le précieux service de la famille P. Notre frère Valéry a construit pour nous une douche où nous pouvions nous rafraîchir après les longues journées, tandis que sa femme Taïsya nous a servi chaque jour le petit-déjeuner et le repas du soir. Chaque matin, nous avons repris ensemble des forces pour le service par la prière, la communion fraternelle et la méditation de la Parole. Un soir, nous avons invité les frères et sœurs de l’endroit et nous nous sommes édifiés mutuellement par le chant, le partage de la Parole et des témoignages sur l’action de la grâce de Dieu.
Vie nouvelle en Christ
Dans le village de Krasnyi Yar, seules huit maisons sont encore habitées. En raison de leur isolement, les gens y sont confrontés à une lutte quotidienne pour survivre. En discutant avec Alexandre, un des habitants, nous avons pu lui parler de l’amour et de la sollicitude de Dieu.
Ces mots lui ont fait grand plaisir, en particulier à cause de sa propre détresse. Suite à un diagnostic de cancer chez sa femme, celle-ci l’a abandonné avec trois jeunes enfants pour s’adonner à l’alcool à Oulan-Oude, dans un quartier mal famé, communément appelé “Hollywood”. Lui-même semble mener une vie rangée, il ne boit pas et ne fume pas. Alexandre nous a demandé de prier pour sa situation et de l’aider à retrouver sa femme.
Ce qui nous a surpris, c’est qu’il soit venu nous retrouver plus tard. Beaucoup de questions le travaillaient, notamment de savoir comment commencer une nouvelle vie avec Dieu et si Dieu pouvait l’aider dans sa situation. Nous lui avons expliqué que Dieu répond toujours à ses enfants pour les aider. Certains de nos frères ont témoigné de la manière dont Dieu avait changé leur vie. Après cet échange, nous avons prié ensemble et Alexander a compris qu’il devait demander à Dieu de lui pardonner ses péchés et il a confié sa vie à Jésus. Gloire au Seigneur Jésus !
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Le cadeau par excellence
Dans la même localité, nous avons offert un Nouveau Testament à un homme qui a lancé ce cri de joie :
« Comment ? Un Nouveau Testament, l’Évangile ! Savez-vous, ça fait si longtemps que je rêvais de ce livre ! Maintenant, je vais l’emporter partout avec moi, à la chasse dans la taïga ou à la fenaison – je vais le lire partout ! »
Pareille réaction réchauffe le cœur et l’on mesure l’importance d’apporter l’Évangile aux gens, ils ont un tel besoin de la Parole de Dieu.
De la pêche à l’Évangile
Dans le village de Nishnye Talzy, près de la ville d’Oulan-Oude, nous avons rencontré un homme de 83 ans qui revenait à moto de la pêche.
Interrogé sur ses prises, il s’est plaint de ne pas avoir eu de chance : il n’avait rien attrapé.
Un bon contact s’est établi et nous lui avons raconté l’histoire de la pêche infructueuse des disciples qui, pendant toute une nuit, avaient essayé de pêcher. Mais lorsque le Seigneur leur a ordonné de jeter les filets du côté droit de la barque, ils ont pris quantité de poissons.
À partir de cette histoire nous avons expliqué l’Évangile au vieil homme.
Vivre avec Dieu signifie n’adorer que Lui, lire Sa Parole et pratiquer la communion avec Lui, alors Il veut nous assister et venir à notre secours. Si nous nous repentons de la vie menée jusque-là, Dieu ne bénira pas seulement notre pêche, mais toute notre existence.
Passant de maison en maison, nous aussi, nous jetons le “filet”, comme pêcheurs d’hommes au nom du Christ pour pêcher des “poissons” pour le Seigneur. Loué soit le Seigneur Jésus pour de telles possibilités !
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Une tentative de suicide manquée
Dans le quartier de Pervomaevka, nous avons eu une conversation avec une vendeuse du magasin et lui avons expliqué que Dieu aime les gens et ne veut pas la mort du pécheur.
La voilà qui se met à pleurer et nous avoue qu’un an plus tôt elle a tenté de se suicider. À l’époque, elle était enceinte, dans son huitième mois et avait déjà perdu conscience, mais elle a encore pu être sauvée. Alors qu’elle était dans le coma pendant deux jours, elle a vu une silhouette sombre et effrayante se diriger vers elle. Mais lorsqu’un autre personnage drapé de lumière l’a rejointe, la silhouette sombre a disparu. Après cette expérience elle est sortie du coma et elle a compris que Dieu avait eu pitié d’elle et l’avait sauvée de la mort. L’enfant est né en parfaite santé.
Pour finir, nous avons encore prié avec cette femme. Nous comptons garder le contact avec elle, notamment pour répondre à ses questions et lui faire connaître tout l’Évangile.
La fin est imprévisible
Dans la localité d’Oust-Bryan, nous sommes tombés sur un grand rassemblement de personnes pour une inhumation.
Alors que nous distribuions l’Évangile, nous avons parlé avec un homme de la brièveté de la vie humaine et du fait que, sans le pardon des péchés, il faudrait passer l’éternité en enfer, sans Dieu.
L’homme a frémi, ces paroles lui ont fait froid dans le dos, car son âme entendait exactement ce qu’elle avait le plus besoin d’entendre à ce moment-là. On venait d’enterrer son ami, âgé de seulement 52 ans.
Celui-ci, en homme soucieux de sa famille, n’avait jamais bu d’alcool, mais à la Pentecôte, il s’en était offert un peu et, dans cette chaleur écrasante, son cœur s’était arrêté. Une mort tout à fait inattendue. L’homme devant nous était maintenant prêt à accueillir l’Évangile et à recevoir le pardon de ses péchés. Si on se tourne vers Dieu dans la repentance, c’est le royaume des cieux qui attend le chrétien, après sa mort, parce que Christ lui a accordé le pardon de ses péchés.
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La paix de l’âme ne se trouve qu’en Dieu !
Alors que les cris d’un ivrogne s’échappaient d’une maison, Viktor nous a déclaré : « Ah, ça, c’est mon client, je vais aller le voir ! » Dans la maison, il rencontre Nicolaï qui lui explique qu’il a tout : une maison et une voiture, mais dans son cœur, il y a un vide qui ne lui laisse pas de repos. C’est pourquoi il boit et ne peut pas s’arrêter. Le frère Viktor lui raconte alors sa propre vie et son voyage à travers toute l’Union soviétique, de ville en ville, à la recherche de la paix du cœur. Mais il ne l’a pas trouvée et a, lui aussi, voulu assouvir cette soif par l’alcool et des drogues. Mais il n’a trouvé la paix de l’esprit, le calme intérieur et, le plus important, le pardon de ses péchés, qu’après avoir demandé pardon au Seigneur. Des larmes ont coulé sur le visage de Nicolaï. Nous prions maintenant que le Seigneur lui accorde sa grâce pour la suite de sa vie.
Nous avons noté les adresses de tous nos contacts, et nous voulons rester en contact avec eux.
Des peurs sans sortie de secours
À Naryn-Acagat, nous déjeunions au bord de la rivière lorsque des hommes ivres, la bouteille de bière à la main, sont venus se baigner. Cela nous a rappelé que les ivrognes se noyaient plus souvent que les gens sobres et qu’il ne fallait pas se baigner en état d’ivresse. L’un des “héroïques baigneurs” a expliqué qu’il avait peur de l’eau, parce que son père et son frère s’étaient déjà noyés. Pour cette raison, il ne se baignait que lorsque l’alcool commençait à faire son effet car cela lui permettait de surmonter ses craintes de se noyer. Au cours de la discussion, nous lui avons proposé de se rendre dans un centre de réhabilitation chrétien pour être libéré de sa dépendance, avec l’aide de Dieu.
Menace de la part de l’ennemi des hommes
Les moments réjouissants et les entretiens bénis ont aussi été accompagnés de difficultés. Satan ne tolère pas le salut du pécheur et il s’y oppose de différentes manières. Dans le village de Nizhnie Tal’tsy, nous avons encore rencontré un homme ivre. Il nous a insultés et a essayé de nous chasser en nous adressant diverses menaces. Nous avons tout de même terminé notre intervention dans cette rue comme prévu avant de reprendre notre voiture pour changer de secteur. Manifestement, c’est le diable qui nous menaçait à travers cet homme.
Préservés par le Seigneur
Dans un autre quartier, des sœurs distribuaient des nouveaux testaments lorsque des individus, alcoolisés eux aussi, sont survenus et ont essayé de faire monter l’une de nos sœurs dans leur voiture. Lorsque les autres sœurs les ont avertis en leur disant que leurs “frères” (c’est-à-dire nous) allaient arriver, ils ont pris le large.
Dieu est toujours plus fort !
Dans le quartier d’Unegeteï, nous sommes arrivés dans une famille dont la mère était au dernier stade de son cancer. Alors que nous étions en train de prier pour elle, son mari également ivre est arrivé. Il nous a insultés et chassés. Là encore, nous avons vu comment le diable veut empêcher les gens de se tourner vers Dieu. Mais nous savons que Dieu est plus fort que les ténèbres ! Et là aussi nous avons pu voir la puissance de l’Évangile triompher du mal.
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Merci pour la bonté de Dieu
Merci pour vos prières, ainsi que pour votre soutient spirituel et financier dans ce ministère que Dieu a béni. À Lui la gloire et la louange, car il est avec les siens jusqu’à la fin des âges !
Pavel S.
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