Le 13 août, en compagnie d’Alex Janzen et Mickaël Ruhig, de la mission FriedensBote, nous nous rendons à l’aéroport de Düsseldorf où nous prenons le vol pour la Moldavie. Arrivée à Kichinau, la capitale, je constate ce proverbe : Les voyages forment la jeunesse et déforment les valises ! La mienne a perdu une roue, mais ça roule quand même.
Nous sommes accueillis par les frères Vitaly Vasniésnov et Ivan Nédéoglo qui nous conduisent au centre de Kichinau. Là, nous goûtons à la cuisine moldave.
En fin d’après-midi, nous allons à Agneni Novui, un petit village à 60 km de la capitale. La petite église de maison est composée principalement de 3 familles et leurs 22 enfants… Ils nous offrent une collation pendant laquelle ils nous parlent des merveilles que Dieu a accomplies dans leurs vies.
Le 14 août, Ivan Nédéoglo nous conduit vers le sud, où la température va atteindre 34 degrés. Pendant le trajet, la discussion s’engage sur la situation dans le pays : 60% de la population vit à l’étranger. Cela explique le fait que nous voyons beaucoup de maisons neuves ou en réparation ou en construction, mais vides. Il y a aussi beaucoup de maisons et de bâtiments de la période soviétique à l’abandon. Les salaires sont très bas et donnés au compte-gouttes. Maya, l’épouse de Vitaly Vasniésnov, a reçu le 13 août son salaire de septembre 2018 ! Il y a beaucoup de corruption à tous les niveaux. Sans l’aide de ceux qui travaillent à l’étranger, et de l’Europe, le pays serait en faillite totale. La Moldavie est essentiellement agricole. La terre est aussi noire (donc fertile) que celle d’Ukraine. La vigne est la principale ressource du pays, mais elle ne profite pas à tout le monde. Les langues utilisées sont le roumain 60%, le russe 30% et les autres dialectes 10%. Il n’y a pas de langue spécifique moldave.
Diverses visites individuelles
Il s’agit de prendre des nouvelles auprès de plusieurs frères et sœurs pour les encourager dans leur foi et leur apporter quelque soutiens matériels, en particulier par des denrées alimentaires.