L’Évangile retentit sur les côtes de l’océan Arctique

Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. Cette bonne nouvelle du royaume sera proclamée dans le monde entier pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. (Mat 24.13-14)
Malgré des perturbations à l’échelle mondiale comme la pandémie, des guerres et des catastrophes naturelles, le Seigneur Jésus-Christ permet que le message triomphant de sa mort et de sa résurrection parvienne à des gens qui ne l’ont jamais entendu. C’est ainsi que dans les premiers mois de l’année 2022 Dieu a une nouvelle fois donné à des chrétiens de Russie la possibilité de mener une expédition en Yakoutie jusqu’à l’océan Arctique. Pavel S. nous raconte cette action soutenue par le Messager de la Paix :
« Plus d’une fois Dieu nous a préservés de la mort ! »
Que la grâce et la paix de notre Seigneur Jésus soient avec vous ! Nous vous remercions chaleureusement pour votre soutien au ministère d’évangélisation dans l’Arctique. Ainsi l’Évangile a pu être placé dans chaque maison de plusieurs localités. Grâce au train de chenilles, nous avons pu atteindre même les villages les plus éloignés du district de Bulun. Tiksi, le centre administratif de cette circonscription, se situe directement au bord de l’océan Arctique. Au cours de cette mission, le Seigneur Jésus nous a plus d’une fois préservés de la mort, si bien que nous pouvons vraiment l’affirmer : « Notre Seigneur Jésus-Christ est vivant ! »
![]() |
Des préparatifs d’une importance vitale
La mission à laquelle nous nous sommes préparés tout au long de l’année a finalement débuté le 13 février 2022. Notre groupe comprenait huit frères expérimentés, venant de différentes villes et régions de Russie : Transbaïkalie, Novomoskosk, région autonome des Nénètses de Yamal, Kazan, Yakoutsk, Députatski. Le véhicule tout-terrain Kamaz a été chargé de notre ravitaillement, de publications chrétiennes, de colis alimentaires et du train de roulement à chenilles pour le tout-terrain Toyota.
Un départ béni
Le dimanche nous avons participé au culte de l’église de Tchita et, après une prière de bénédiction, nous avons entrepris notre expédition dans la joie et la louange à Dieu. Notre itinéraire nous a d’abord conduits à Yakoutsk, capitale de la Yakoutie (à plus de 2000 kilomètres), où plusieurs frères en Christ yakoutes nous ont rejoints.
Nous avons connu notre première panne sous la forme d’une gaine de frein déchirée à environ 130 km< de Chandyga. Avec l’aide de Dieu nous avons réussi à réparer sommairement les dégâts. Nous sommes restés une journée entière à Chandyga pour remettre la voiture en état. Là, il s’est avéré que le disque de frein était cassé. Ne trouvant pas de pièce de rechange sur place, nous avons dû remplacer tout le système de freinage de cette roue. Nous sommes partis, tard dans la soirée, sur la piste enneigée en direction de Batagay.
![]() |
Nager sur la banquise brisée
La piste de 1000 kilomètres qui mène à Batagay nous a réservé toutes sortes de surprises. Sur un tronçon de route nous nous sommes brusquement trouvés pris dans un mélange d’eau et de glace dans lequel les roues avaient du mal à accrocher, si bien que nous avons plutôt “nagé” et patiné que roulé entre les blocs de glace. Le véhicule s’est immédiatement recouvert de glace. Dieu soit loué de nous avoir aidés à surmonter ce tronçon de plusieurs kilomètres.
C’était un trajet plein d’angoisses. Nous n’avons pas cessé de demander à Dieu de nous protéger. C’était d’autant plus effrayant pour nous que nous venions d’apprendre qu’un camion s’était complètement enfoncé dans le cours supérieur de la rivière Jana, entraînant la mort d’une personne.
Bien arrivés à Batagay, par la grâce de Dieu, nous nous sommes répartis en deux groupes. L’un est resté sur place pour jouir de la communion avec les frères et sœurs, tandis que l’autre est parti au village voisin rendre visite à Jégor, un chrétien isolé et célébrer la cène avec lui.
![]() |
Seule la parole de Dieu empêche la haine et le meurtre
En route vers Tiksi, nous avons été plus d’une fois émerveillés par la création de Dieu. D’admirables aurores boréales brillaient de toutes les couleurs en pleine nuit. En passant, nous avons apporté l’Évangile dans le village de Nayba, principalement habité par le peuple évène.
L’assistante sociale de cette localité a autorisé la distribution de colis et nous y a accompagnés. Comme elle désirait étudier la Bible, nous avons transmis son numéro de téléphone aux chrétiens locaux.
Par un Évène, nous avons appris qu’un conflit avait éclaté peu de temps auparavant dans la cité et qu’il s’était terminé par une fusillade. Une unité spéciale de la police a été dépêchée par avion sur place pour résoudre le conflit. Mais les Évènes ayant résisté, une nouvelle fusillade a éclaté. L’incident nous a donné l’occasion de leur expliquer que la haine et le meurtre sont une machination de Satan pour inciter les gens à agir de la sorte. Or le Christ est venu dans notre monde pour sauver les humains et les réconcilier entre eux.

Le blizzard calmé sur l’océan
Arctique
Le village de Boukovski se situe sur une île non loin de la côte. Il était cependant difficile d’accès, car, là encore, pour atteindre l’île il fallait rouler sur la glace. De plus, à ce moment-là a éclaté une violente tempête de neige. Par endroits la neige était si épaisse que notre 4x4 Toyota s’y enfonçait. Pour avancer, nous avons dû le dégager à la pelle. Nous avons finalement atteint le village et avons pu y distribuer des nouveaux testaments et de la nourriture, ainsi qu’organiser un culte.
Sur le chemin du retour nous avons supplié le Seigneur Jésus de mettre fin à la tempête, car les rafales de vent atteignaient parfois 140 km/h. Lorsqu’on nous a avertis que la tempête de neige pouvait durer 10 jours dans cette région, cela nous a fortement inquiétés. Cela signifiait que tous les chemins seraient recouverts de neige et qu’il serait donc impossible de rouler. Le danger d’une telle tempête était aussi que les véhicules soient ensevelis sous la neige et que personne ne nous retrouve. Nous avons donc prié avec insistance pour que le temps se calme pour la suite de notre travail.
Le lendemain nous a surpris par son silence et son calme. Une fois de plus, nous avons pu nous convaincre que Dieu est le véritable souverain et qu’il peut même suspendre les lois de la nature.
La foi du directeur administratif
À Tiksi, Dieu nous avait préparé un magnifique contact avec le responsable administratif. Lorsqu’il a appris la raison d’être de notre voyage, il a été ravi. Il nous a raconté qu’il y a des décennies des chrétiens étaient venus dans son village natal de Tajmylyr et y avaient organisé des cultes dans la maison communale. Les cantiques avaient alors déposé des graines de la foi dans son âme d’enfant. Il a compris qu’il y a un Dieu qui a tout créé et que Jésus-Christ, le Fils de Dieu est mort pour nos péchés. Bien des années plus tard on l’a nommé directeur administratif de la ville et sa foi d’enfant l’a poussé à faire de bonnes œuvres.
Sans hésiter, il nous a autorisés à apporter notre littérature et des colis de vivres dans chaque maison de Tiksi. Il nous a recommandé de nous rendre d’abord au poste de police et d’y présenter nos papiers, ce que nous avons fait. Cela nous a permis de témoigner directement aux policiers.
En compagnie d’un assistant social, nous avons apporté des colis alimentaires à des familles défavorisées. Des rencontres que nous n’oublierons pas ! Les petits enfants qui nous voyaient pour la première fois voulurent aussitôt être pris dans les bras. Ils étaient vraiment heureux de notre visite.
Mais il y a aussi des situations tragiques. Dans une famille nous avons appris que le père avait tué deux enfants par jalousie envers sa femme. Pour cela il a été condamné à la prison à vie. Dans une autre famille, en situation de légitime défense, la femme avait tué son mari violent. De telles personnes ont besoin de retrouver espoir et réconfort ! Le peuple des Évènes est en train de sombrer dans l’alcoolisme et a un besoin urgent du message d’amour de Dieu qui peut les libérer de leur dépendance. Lors de la distribution des calendriers, des tracts, des nouveaux testaments et des vivres, nous avons vu la joie sur les visages de ces gens, et leurs cœurs reconnaissants se sont ouverts à la Bonne Nouvelle de l’Évangile.
Dieu peut même se servir d’un ours
Nous commencions chaque journée par la communion fraternelle, lisant la Parole de Dieu et priant, et nous passions les soirées dans la relation fraternelle avec les chrétiens de l’endroit. À Tiksi il y a une petite assemblée chrétienne de 15 personnes. Le Seigneur Jésus a déjà changé la vie de ces personnes, si bien que nous avons pu nous réjouir ensemble des grandes œuvres de Dieu.
Le responsable administratif de Tiksi nous a raconté l’expérience vécue par une femme dans le Nord. Elle ne croyait pas en l’existence de Dieu, jusqu’au jour où elle s’est soudain trouvée face à un ours. Morte de peur, elle est tombée à genoux et a crié à Dieu pour qu’il la préserve. L’ours s’est approché d’elle, l’a simplement reniflée et est reparti, laissant la femme indemne ! Les habitants des villages environnants n’ont pas été peu surpris d’entendre l’ancienne athée dire à tout le monde qu’il y a un Dieu et UN SEUL.
La lumière de l’Évangile atteint les dernières îles du Grand Nord
Nous avons informé le responsable administratif de notre désir d’aller jusqu’à Tajmylyr et Ust-Olenjok. C’est un trajet long et dangereux, il traverse la toundra et franchit les fleuves Léna et Olenjok, ainsi qu’un bras de l’océan Arctique. Il nous a alors proposé de nous accompagner. Nous en étions ravis et avons réalisé que Dieu répondait à nos prières, car c’est bien sa volonté que l’Évangile atteigne même les coins les plus reculés de notre planète.
En route vers ces localités, nous nous sommes arrêtés à deux stations météorologiques, sur les îles de l’océan Arctique. Nous leur avons apporté le message du Seigneur Jésus et répondu à leurs questions. Ils ont aussi reçu des vivres.
![]() |
Même loin de toute civilisation on trouve encore des chrétiens !
Pour atteindre les villages de Siktyach et Kjusjur sur les rives de la Léna, il nous a fallu exactement 24 heures. Le trajet de 530 km sur la glace fut très compliqué à cause des montagnes de glace et de neige.
La directrice administrative de Siktyach nous a, elle aussi, accueillis avec bienveillance. Elle a autorisé la tenue d’un culte dans la maison communale et y a même participé. Avec des frères yakoutes nous avons chanté des cantiques en yakoute et témoigné de l’action de Dieu dans nos vies. Puis nous avons porté un nouveau testament dans chaque maison et, au besoin, des paquets de vivres pour les nécessiteux.
Dans le village de Kjusjur nous avons trouvé cinq femmes évènes qui croient déjà en Christ. Elles ont été extrêmement heureuses de notre visite et ont remercié Dieu car, vivant loin de toute civilisation, elles n’ont presque jamais de contact avec des frères et sœurs dans la foi.
![]() |
![]() |
Que faire lorsque le carburant s’épuise ?
Au retour nous voulions visiter Namy, un village à 200 kilomètres à l’écart de notre parcours. Cet endroit n’est accessible qu’avec le train de chenilles. Nous n’avions cependant pas pris en compte que ce dispositif et le chemin difficile augmenteraient de beaucoup la consommation de carburant. Peu à peu nous avons compris qu’il était impossible de disposer de réserves de carburant suffisantes. Sachant qu’il n’y avait pas de station-service sur le trajet, nous avons une fois de plus confié notre besoin au Seigneur Jésus et il a répondu à nos prières ! Il nous a envoyé des cantonniers qui ouvraient un passage dans la neige pour deux poids lourds. Ils nous ont volontiers donné le carburant qui nous manquait. Grâce aux chenilles, nous ne nous sommes pas enfoncés dans la neige et avons finalement atteint Namy vers deux heures du matin.
Bien vite la nouvelle s’y est répandue que des chrétiens étaient arrivés dans la localité. Quelques Évènes sont venus à la maison communale, disant : « Nous voulons entendre parler de ce Jésus ! Que pouvez-vous nous dire de lui ? »
Avec des frères yakoutes nous avons chanté des cantiques et parlé de l’amour de notre Sauveur. Il était frappant de constater combien ces gens avaient des questions et des sujets de prière. De toute évidence Dieu avait préparé le terrain. Ainsi, lors de nos visites aux domiciles, nous avons rencontré Viktoria, seule croyante de sa localité. Elle n’a que très rarement l’occasion de se rendre à l’assemblée chrétienne la plus proche, à 270 km de là.
![]() |
![]() |
Du carburant dans la ville fantôme des chercheurs d’or
Notre voyage en direction de Kazatchy nous a fait parcourir quelque 600 km sur des fleuves et des chemins de neige tassée. Vu l’isolement total, nous nous inquiétions une fois de plus de savoir où nous allions nous approvisionner en carburant, car il n’y avait pas de station-service loin à la ronde.
À notre grand étonnement (et c’était l’exaucement de nos prières !) nous avons rencontré des cantonniers dans une colonie de chercheurs d’or abandonnée. Nous leur avons dit le but de notre expédition et, au cours de la conversation, nous avons appris que Sergueï, leur contremaître, venait de Rostov. Quand j’ai dit à Sergueï que j’étais originaire de Sotchi, il s’est exclamé : « Mais alors, nous sommes compatriotes ! Puisque vous faites du bien aux gens et que vous leur apportez de la nourriture, eh bien, moi aussi, je veux vous faire du bien. Je vous offre 300 litres de gas-oil ! » Pleins de joie, nous avons poursuivi notre route, remerciant Dieu pour sa merveilleuse direction.
« Priez pour ce peuple qui s’éteint ! »
Le village se trouve sur le fleuve Jana et a été fondé en 1636 par des Cosaques russes. Après nous être reposés et avoir passé du temps avec la petite assemblée, nous sommes partis pour le village de Jukagir, sur les rives de l’océan Arctique, où vivent des Jukagirs, un peuple en voie de disparition. La plupart d’entre eux pratiquent un mélange de christianisme orthodoxe et de chamanisme.
Là non plus il n’y avait pas de route, ni la possibilité de faire le plein en chemin. Il n’était donc pas question d’utiliser notre 4x4 Toyota à chenilles. Le problème a été résolu par un Évène qui s’est déclaré prêt à nous emmener à Jukagir et à nous en ramener avec sa motoneige contre une rémunération. Malheureusement nous n’avons pas pu atteindre l’endroit. En effet, lorsque les villageois ont appris que nous voulions leur rendre visite, ils nous ont interdit de le faire et ont menacé notre motoneigiste d’une amende. Il ne nous restait donc plus qu’à secouer la poussière de nos pieds et à nous rendre à Députatski. Là, nous retrouvions la communion avec des frères et sœurs et nous pouvions partager avec eux la façon dont le Seigneur Jésus avait ouvert les cœurs à sa Parole.
Dieu n’est jamais en retard !
Avant de quitter Députatski, notre dynamo est tombée en panne. Dans un tel cas même l’argent ne résout pas le problème – la pièce de rechange n’est tout simplement nulle part en vente. Nous nous sommes de nouveau tournés vers notre Seigneur. Alors, quelqu’un nous a dit qu’un avion devait arriver le lendemain de Yakoutsk. Nous avons téléphoné à nos frères de la capitale, leur demandant d’acheter une dynamo et de nous l’envoyer par avion. Mais, nouvelle épreuve : pour des raisons inconnues, le vol a été reporté de cinq jours. Cela aurait été un retard très gênant pour nous. Mais là encore Dieu avait une solution : un chrétien de l’endroit nous a appelés et nous a dit qu’un habitant de Députatski avait une dynamo appropriée. Il serait prêt à nous la céder, à condition de recevoir celle commandée à Yakoutsk.
En route pour Bélaja Gora, nous nous sommes émerveillés une nouvelle fois des solutions parfaites que le Sauveur avait trouvées pour chacune de nos pannes. Il n’est vraiment jamais en retard ! Si cette panne s’était produite en cours de route, nous nous serions retrouvés dans une situation très dangereuse pour notre survie. Au cours de notre périple nous avons assez souvent vu des véhicules tombés en panne et pris dans les glaces. En les voyant couverts de glace en permanence nous mesurions de quels dangers Dieu n’a cessé de nous préserver. Nous aurions bien entendu préféré connaître moins de difficultés, mais celles-ci sont inévitables et font partie de l’entreprise. Gloire au Seigneur Jésus pour sa grandeur et sa bonté !
À Bélaja Gora, nous avons été particulièrement heureux de rencontrer les frères et sœurs qui s’étaient convertis lors de notre visite de l’année précédente et qui s’étaient fait baptiser en été. Ensemble, nous avons pu célébrer la cène pour notre plus grand encouragement à tous.
L’effort en vaut la peine : la parole de Dieu ne revient pas à vide
Une violente tempête de neige nous a barré le chemin vers le village de Russkoje Ustje. La route glacée était à peine reconnaissable. La localité se situe sur une colline au-dessus du fleuve Indigirka. Comme nos véhicules ne parvenaient pas à monter la pente, nous nous sommes mis en route à pied jusqu’aux maisons.
C’est un site très ancien, fondé en 1638 par des Cosaques. Ce sont leurs descendants qui y vivent aujourd’hui. La sous-directrice administrative n’en revenait pas de nous voir émerger du blizzard. Nous pouvions comprendre sa méfiance. Elle nous a avertis que les gens du lieu sont bourrus et s’est déclarée prête à nous accompagner pour distribuer les colis de vivres. Mais elle a eu la grande surprise de voir ces gens se montrer, au contraire, accueillants et ouverts ! Nous avons eu plaisir à leur parler du Sauveur Jésus-Christ et des grands changements qu’il a apportés dans nos vies, rendant nos cœurs sensibles au sort des autres et nous donnant le désir de leur faire du bien. Ils nous écoutaient attentivement et, dans leur étonnement, ne cessaient de demander : « Est-ce vraiment possible ? »
Là encore nous avons pu apporter notre littérature et nos colis de vivres. Puis nous avons également pu témoigner de la puissance de l’Évangile à la directrice adjointe qui nous a invités à dîner.
Les habitants du lieu, tous chrétiens orthodoxes et très religieux, ne connaissaient pratiquement rien de l’Évangile. Nos discussions avec eux leur ont ouvert les yeux et changé leur attitude envers Dieu et envers les chrétiens évangéliques.
70 personnes entendent l’Évangile pour la première fois
Le site de Tchkalov ne compte que 70 habitants. Nous les avons tous invités à un culte dans la maison commune du village. La particularité de ce service, c’est que nous n’étions encore jamais venus dans ce village. Beaucoup de visiteurs ont entendu l’Évangisle pour la première fois. Certains voulurent étudier la Bible : ils nous ont donné leur numéro de téléphone pour les intégrer au groupe Whats-App existant, afin qu’ils puissent télécharger des prédications en langue yakoute. Voilà la manière magnifique dont le Seigneur Jésus parle au cœur des gens.
Le voyage de retour
Lors du voyage de retour nous avons roulé six jours et six nuits d’affilée, nous contentant de nous relayer au volant. Quarante kilomètres avant Ust-Kujga, notre Kamaz s’est pris dans une épaisse congère de neige. Le ventilateur s’est cassé et a endommagé le radiateur, provoquant une fuite du liquide de refroidissement. Nous avions de ce liquide en réserve de sorte que nous sommes parvenus jusqu’à Ust-Kujga. À notre grand étonnement, dans ce petit village, à moitié en ruines, se trouvait un garage chauffé et un mécanicien capable de ressouder le radiateur. Une fois de plus nous avons pu remercier le Seigneur Jésus pour son secours.
![]() |
Rétrospectivement nous sommes très reconnaissants à Dieu de nous avoir si fidèlement assistés, bénis, soutenus, réconfortés et protégés tout au long de cette mission. Nous avons pu apporter l’Évangile dans douze villages isolés et encourager les frères et sœurs dans neuf villages en leur apportant un soutien spirituel. Nous avons pu distribuer 3 700 nouveaux testaments et autre littérature chrétienne. Au total, plus de 17 300 km ont été parcourus, dont 12 700 kilomètres sur des routes recouvertes de glace.
Nous remercions de tout cœur tous ceux qui ont prié pour nous et nous ont soutenus financièrement. Veuille le Seigneur Jésus vous bénir tous. Qu’il soit glorifié par notre service commun !
Chers amis de la Mission, continuons à prier pour que les graines semées portent du fruit pour l’éternité !