Malgré les troubles et le virus
Le service missionnaire se poursuit malgré les troubles et le coronavirus…
Ce n’est pas encore la fin !
Depuis des mois, la situation en Biélorussie ne s’apaise pas. Il y a eu le virus, puis les inondations, et dans la foulée, les soulèvements et manifestations à la suite de l’élection présidentielle du mois d’août 2020.
Nous vivons à une époque où les paroles de Jésus se révèlent plus actuelles que jamais :
"Quand vous entendrez parler de guerres… ne soyez pas troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume ; il y aura des tremblements de terre en divers lieux, il y aura des famines. Ce ne sera que le commencement des douleurs. Prenez garde à vous-mêmes. On vous livrera aux tribunaux, et vous serez battus de verges dans les synagogues ; vous comparaîtrez devant des gouverneurs et devant des rois, à cause de moi, pour leur servir de témoignage. Il faut premièrement que la bonne nouvelle soit prêchée à toutes les nations. Quand on vous emmènera pour vous livrer, ne vous inquiétez pas d’avance de ce que vous aurez à dire, mais dites ce qui vous sera donné à l’heure même ; car ce n’est pas vous qui parlerez, mais l’Esprit Saint." (Marc 13.7-11)
Cependant, tous les peuples n’ont pas encore entendu l’Évangile de notre Seigneur Jésus. Et les chrétiens en Biélorussie profitent de chaque occasion pour annoncer la Parole de Dieu. Notre missionnaire évangéliste Nicolaï Ryjouk nous rapporte :
Par la grâce de Dieu, nous ne sommes pas épuisés
« Nous sommes tellement reconnaissants aux chrétiens de l’ouest d’avoir démontré leur amour, pas seulement par des mots, mais également par des actes. Quand la pandémie a commencé, cela ne nous est pas apparu aussi grave. La situation est maintenant plus dramatique ; beaucoup de personnes sont malades. À cause du manque en approvisionnement médical, les médecins ne peuvent pas soigner tous ceux qui en auraient besoin. Chacun doit voir par lui-même comment rester en vie.
C’est une tragédie, mais par la grâce de Dieu et avec son aide, nous ne renonçons pas et nous nous battons. Aussi longtemps que nos forces nous le permettent, nous travaillons et servons. Nous remercions Dieu qu’il n’y ait pas de décès dans notre région, comme c’est le cas ailleurs.
Où une âme trouve-t-elle la paix ?
Les difficultés et la misère des gens se sont accrues avec cette situation. C’est pourquoi les colis alimentaires sont d’un grand secours.
Le projet De cœur à cœur est une grande consolation et montre aux gens qu’il y en a Un qui les aime !
Un grand nombre de personnes ont entendu la Bonne Nouvelle de Jésus lors des distributions de colis.Il y a environ sept mois, une maman élevant seule ses enfants est venue à notre culte. Elle s’appelle Léna et elle a quatre enfants, trois vont déjà à l’école. Son mari l’a quittée à la naissance du quatrième enfant en disant : « Je ne suis en mesure de vous nourrir ; je m’en sors mieux seul. Voyez vous-même comment vous débrouiller. »
Ainsi, cette femme élève seule ses enfants depuis deux ans. L’État lui a attribué un logement de secours, mais n’a pas pu l’aider davantage. Nous nous sommes étonnés que Léna n’ait jamais demandé d’aide à l’église. Quand nous lui avons demandé pourquoi elle venait, elle a dit : « Lors du culte, je trouve la paix pour mon âme. »
Comme son apparence laissait transparaître une grande pauvreté, nous avons apporté à la famille des provisions en nourriture. Léna pleurait de joie. Avec cette visite, nous connaissons mieux cette famille et nous pouvons maintenant prier pour que cette maman et ses enfants trouvent la foi en Christ.
"L’Éternel est un refuge pour l’opprimé, un refuge au temps de la détresse." (Ps 9.9)
Chers frères et sœurs, recevez nos remerciements pour votre amour et vos prières ! Nous souhaitons que Dieu vous bénisse richement, vous, votre famille et votre pays !
Nicolaï Ryjouk