Malgré le désespoir en Ukraine, Dieu agit
Le pays est toujours frappé par la guerre et le chômage
Dans les médias, on entend encore à peine parler de la guerre en Ukraine, une guerre qui a commencé en février 2014 et qui dure jusqu’à aujourd’hui. Plus de 2,2 millions de personnes ont fui et la situation économique s’aggrave encore. Plus de trois millions de personnes sont parties pour chercher du travail à l’étranger.
Beaucoup de chrétiens de l’église d’Ouzin ont été obligés de partir à la recherche d’un travail. Pour l’église, cela représente un surcroît de charges, car il manque maintenant des bénévoles pour aider. Les plus âgés se font du souci pour les travailleurs émigrés. Des problèmes familiaux surviennent du fait du manque de communauté spirituelle, des difficultés de relation d’aide. C’est un sujet de prière important pour plusieurs assemblées.
Y aura-t-il des loisirs pour les enfants ?
L’église d’Ouzin est reconnaissante pour le travail accompli dans la cuisine du camp de vacances de Soukholessy. Dès 2019, ils ont pu cuisiner à plusieurs reprises et prendre ainsi en charge près de 1200 participants à l’occasion des camps évangéliques de vacances pour enfants, veuves et handicapés. Auparavant, les repas étaient préparés à Ouzin et devaient être ensuite acheminés à plus de 40 km, à Soukholessy.
Des vacances semblables sont prévues aussi cette année. À cause de la situation liée au coronavirus, ces vacances sont un défi et un gros sujet de prière.
Les enfants doivent entendre la vérité
Avec l’aide de la mission, à Ouzin, l’assemblée a pu acquérir le terrain jouxtant la maison de prière. Ainsi, elle a plus d’espace. Derrière ce terrain se trouve le terrain de sport de l’école que l’on pouvait utiliser jusqu’à maintenant pendant les jours de vacances. Cette année, l’école fut avisée que tout rassemblement entre églises devait être arrêté, et que l’on ne pratique plus des cours de religion ou d’éthique, ceux-ci pouvant être remplacés par des cours sur le genre (sic !).
La parole de Dieu ne revient pas à vide !
Dieu agit malgré toutes les difficultés. Cinq personnes ont été baptisées en 2019, et déjà dix autres sont prêtes cette année à témoigner de leur foi publiquement. Viktor M., l’ancien d’Ouzin, raconte : « Nous avons vu partir davantage de gens ces dernières années et nous avons interprété cela comme un devoir d’aller dans les rues pour annoncer l’Évangile. Et l’église s’est de nouveau remplie. Le Seigneur s’en est pleinement chargé ! »
Sauver ceux qui sont entraînés vers la mort !
On peut se réjouir du développement du centre de désintoxication de Bespetchna dédié aux drogués et alcooliques. La maison, qui abritait jusqu’alors ses activités, était devenue trop petite pour faire face à l’accroissement du travail. L’autre inconvénient était son éloignement. Il fallait parcourir plusieurs kilomètres à pied pour rejoindre le village depuis la route principale.
Les anciens ont réfléchi pour acheter une maison plus grande et plus proche de la ville de Bila Tserkva. Ainsi le frère Yaroslav, qui conduit les activités du centre, peut rejoindre l’endroit plus facilement. Les coûts du bâtiment ont partiellement pu être couverts par le produit de la vente de l’ancienne maison. Les églises ont elles-mêmes collecté les moyens pour effectuer les réparations de la toiture. Elles s’adressent aussi à la mission FriedensBote afin de bien vouloir aider à combler ce qui manque encore.
Mieux vaut supporter l’injustice que la commettre
Yaroslav, son épouse Shanna et les enfants habitaient dans une chambre située dans la maison de la mère de Shanna, non chrétienne.
Lorsque Shanna devint enceinte de son quatrième enfant, sa mère exigea qu’elle avorte.
Comme Shanna s’y refusait, puisque c’est un grave péché, sa mère décréta que si c’était plus important pour eux de ne pas pécher, ils n’avaient qu’à se chercher un autre appartement !
Prions pour la situation familiale de Yaroslav et de Shanna, ainsi que pour son service dans le centre de désintoxication. Nous savons qu’en toute circonstance, nous avons un Père dans le ciel qui prend soin de ses enfants.
Cher amis de la Mission, si vous voulez soutenir cette œuvre, faites-le avec le mot-clé : "Ouzin".