Accomplissement d’une prophétie
“Ésaïe pousse la hardiesse jusqu’à dire : J’ai été trouvé par ceux qui ne me cherchaient pas, je me suis manifesté à ceux qui ne me demandaient pas. Mais au sujet d’Israël il dit : J’ai tendu mes mains tout le jour vers un peuple rebelle et contredisant.”
Ce verset 20 du chapitre 10 aux Romains ne peut-il pas être appliqué aujourd’hui à la chrétienté dans son immense majorité, et peut-être à nous-mêmes ? Israël – signifiant qui combat avec Dieu – ne combat plus avec Dieu, mais contre Dieu ! Il ne s’agit pas ici de pointer le doigt sur la nation d’Israël, mais de considérer nos voies “chrétiennes” par rapport aux exigences qu’implique l’appartenance au peuple de Dieu, notre Dieu qui est toujours parfaitement saint.
Si Paul pouvait citer Ésaïe dans les termes ci-dessus, nous pouvons également citer l’apôtre dans les mêmes termes. En effet, le Seigneur ne peut-il pas dire, encore aujourd’hui : “J’ai tendu mes mains tout le jour vers un peuple rebelle et contredisant”. La théologie moderne ne remet-elle pas en question tout ce qui touche à la vie et à la piété ? Les désordres croissants constatés dans les pays christianisés ne sont-ils pas la conséquence des fausses doctrines libérales et laxistes génératrices d’un refus quasi général de tout ce qui touche à la vraie foi – démontrée par des œuvres qui touchent les cœurs – pour se tourner vers les fables habilement conçues par les faux docteurs ? Cependant, Dieu ne change pas et Il peut encore dire, en vérité : “J’ai été trouvé par ceux qui ne me cherchaient pas, je me suis manifesté à ceux qui ne me demandaient pas.”
Témoins de cette vérité : tous les endoctrinés, malgré eux, de l’athéisme, qui sont touchés par la grâce, par le moyen de la foi, dans les pays totalitaires, opposés à Dieu, et cela par le témoignage d’une simple femme de ménage, touchant ignorants ou érudits, comme ce fut le cas pour Victor Nemtsev, ce chercheur reconnu par l’État biélorusse – devenu depuis pasteur – et pour une bonne partie de ses collègues de laboratoire (voir n°107) !
Comment fêtons-nous Noël, la naissance du Sauveur ? Comprenons-nous vraiment que les beaux petits pieds et les mains potelées du bébé avaient pour destinée d’être percés et cloués pour nous délivrer de la puissance du péché et de ses conséquences, et nous introduire dans le royaume de Dieu son Père, et non pour vivre comme bon nous semble ?
Non, ne soyons pas “un peuple rebelle et contredisant”, mais, bien au contraire, restons des “touchés par la Grâce”, et attachons-nous fermement à notre Sauveur et à Sa Parole !
“C’est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte” (Héb 12.28-29). L.Pelzer
À Tous : Bonne réflexion, Noël béni et excellente année de grâce 2011 !