donnez-leur vous-mêmes à manger

Dieu protège les siens et pourvoit à leurs besoins

“L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les arrache au danger” (Ps. 34.8).

Notre voyage de Toulouse vers la Russie s’annonçait sous les meilleurs auspices, mais voilà que la préposée à l’enregistrement des bagages nous signale que nos billets d’avion comptent 14 jours en Russie, alors que les visas russes ne nous sont accordés que pour 13 jours sur place ! Résultat : nous sommes obligés d’écourter notre séjour de 48 heures, Car le 13e jour il n’y a pas de vol retour, et cela nous coûte 50 € chacun pour changer les billets. Embarqués à 14h30 comme prévu, l’avion démarre vers la piste d’envol. Un bruit assourdissant se fait alors entendre, l’appareil s’arrête et revient au départ. Nous restons enfermés une heure, sans savoir ce qui se passe. Pour nous distraire, le steward distribue les menus qui devront être servis pendant le vol. À 16 heures, nous sommes avertis qu’il s’agit d’un petit ennui de réacteur, qu’un technicien va venir réparer, et que, pour notre confort, il nous faut nous rendre à la salle d’attente, le vol étant repoussé à 17h30. Une bouteille d’eau est distribuée à chaque passager. Bien sûr, je comprends vite que nous raterons la correspondance à Istanbul pour Kazan. Par le moyen d’un frère qui apprend le russe depuis 4 ans, je peux avertir Alexandre Dresviannikov que notre arrivée à Kazan à 2 heures du matin ne pourra se faire.

Turkish Airline nous avertit ensuite que la panne est trop importante pour que l’avion reparte ce jour. Merci Seigneur que ce ne soit pas arrivé après le décollage ! Puis il est décidé que tous les passagers reprennent les bagages en soute, pour être dirigés vers d’autres compagnies. Pour notre part, il nous est signalé que nous n’aurions pas de vol avant 48 heures, mais qu’on allait nous trouver un hôtel sur Toulouse. Notre chance c’est que 21 rugbymans de l’équipe de France universitaire allaient aussi à Kazan pour les Universiades. En effet, Kazan accueillait cette année, la 27e Universiade d’été. Une compétition universitaire qui réunit près de 10 000 athlètes de 160 pays dans 27 disciplines et qui fait la fierté des autorités russes à la veille des Jeux de Sotchi. Elles n’ont pas lésiné sur les moyens, estimés à 5 milliards d’euros.

Il fallait donc impérativement que les rugbymans français soient le lendemain à Kazan. Ils exigent alors que Turkish-Airline leur trouve un vol en urgence, et intercèdent pour nous, nous présentant comme supporters ! Ce n’est qu’à 22 heures que la possibilité nous a été accordée d’avoir un vol le lendemain matin, en passant par la compagnie Lufthansa. C’est ainsi que nous parviendrons à Kazan avec 24 heures de retard, ayant la promesse que tous nos frais supplémentaires nous seraient remboursés dans les meilleurs délais.

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Les six articles suivants sont des comptes-rendus par Louis Pelzer de son voyage, avec son épouse, à Viatskié Poliany et ses environs, ville située à 1000 km à l'est de Moscou, au-delà de Kazan (capitale du Tatarstan, sur la Volga),  du 9 au 23 juillet 2013.

1 - En route pour le Tatarstan
2 - Accueil de Kazan à Viatskié Poliany
3 - Baptêmes dans la Viatka
4 - Famille Dresviannikov
5 - Orphelinat de Sosnovka
6 - Visite d'églises de maison