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“Terre, terre, terre, écoute la parole de l’Éternel !” (Jérémie 22.29)
“La terre chancelle comme un homme ivre, elle vacille comme une cabane ; son péché pèse sur elle, elle tombe, et ne se relève plus” (Ésaïe 24.20) ; et pourtant : “Toutes les voies de l’homme sont pures à ses yeux ; mais celui qui pèse les esprits, c’est l’Éternel” – “Toutes les voies de l’homme sont droites à ses yeux ; mais celui qui pèse les cœurs, c’est l’Éternel.” (Proverbes 16,2 et 21.2)
Nous vivons un temps particulier de folie universelle annonçant des jours sombres pour la terre habitée. Chacun argumente avec conviction sur les responsabilités du désastre de notre planète à attribuer à l’autre, puisque chacun pense que ses propres voies sont pures et droites. Il en est pourtant tout autrement aux yeux de Celui à qui chacun devra rendre compte. L’histoire ne se répète-t-elle pas ? Ecclésiaste 1.9 déclare : “Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil”. Témoin ce qui arriva au roi Belschatsar, que nous rapporte Daniel 5.
Faisant fi du témoignage de son père, sa vie de débauche au milieu du sacré l’amène à une fin bien peu glorieuse pour quelqu’un de son rang qui pensait être maître de son destin et de celui de ses sujets. Il arrive un moment où Dieu dit : « Stop ! » Toutes les civilisations se sont éteintes suite à la débauche sans nom du plus grand nombre, et aux mépris et insultes adressés contre Dieu. Il suffit alors que son doigt écrive sur la terre pour que le monde tremble, mais sans se repentir (cf. Jérémie 17.13 ; Jean 8.6-8). Alors vient le jugement : “C’est pourquoi il a envoyé cette extrémité de main qui a tracé cette écriture. Voici l’écriture qui a été tracée : Compté, compté, pesé, et divisé. Et voici l’explication de ces mots. Compté : Dieu a compté ton règne, et y a mis fin. Pesé : Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé léger. Divisé : Ton royaume sera divisé...” (Daniel 5.24-28a).
Quelle attitude doit avoir le chrétien, c’est-à-dire quelqu’un qui est né de nouveau, en ces temps troublés où “les fondements sont renversés” ? Obéir coûte que coûte au commandement du Seigneur Jésus : “Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création”. L’exhortation de Proverbes 24.11 reste d’actualité : “Délivre ceux qu’on traîne à la mort, ceux qu’on va égorger, sauve-les ! Si tu dis : Ah ! nous ne savions pas !… Celui qui pèse les cœurs ne le voit-il pas ? Celui qui veille sur ton âme ne le connaît-il pas ? Et ne rendra-t-il pas à chacun selon ses œuvres ?”
Celui qui pèse les cœurs, Celui qui pèse les esprits nous appelle encore à relever le défi d’être des gagneurs d’âmes en cette nouvelle année de grâce 2017, plutôt qu’à supputer sur les chances que pourrait apporter tel sauveur ou tel autre. “Il n’y a de salut en aucun autre”, dira l’apôtre Pierre au sujet de Jésus-Christ (Actes 4.12). Alors, à tous nos lecteurs : haut les cœurs ! « À moi les cœurs braves ! a dit le Seigneur... », nous rappelle un cantique.
Et : TOUT À SA SEULE GLOIRE !
Louis Pelzer