donnez-leur vous-mêmes à manger

Liberté et espérance à la lumière de la résurrection


Une aspiration non satisfaite, un combat perdu d’avance

Liberté et espérance sont pour tout homme de précieux trésors. Pourtant, malgré leurs efforts pour devenir libres, la plupart restent esclaves de leurs passions. Souvent ils se font une représentation erronée de la vraie liberté.

L’homme a conquis la liberté d’avorter (c.-à-d. de tuer l’autre), en même temps que l’abolition de la peine de mort. Ainsi, par un combat mené à mauvais escient, une prison devient un lieu plus sécurisé que le sein maternel !

Le triste bilan est un esclavage encore plus grand, comme l’annonce l’apôtre Pierre : “… ils leur promettent la liberté, quand ils sont eux-mêmes esclaves de la corruption, car chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui” (2 Pi 2.19).

Les tourments du combat intérieur contre un vice sont plus familiers à l’homme que la joie d’être libéré de ce vice. La conscience de l’esclave d’un vice reste chargée malgré ses efforts. Qui peut le délivrer ?

Seul le Christ ressuscité peut rendre libre

En mourant à la croix, Jésus-Christ a pris sur lui nos péchés et notre culpabilité, purifiant ainsi notre conscience du passé et nous offrant la liberté. Non la crèche de Bethléhem, mais Golgotha est devenu le summum de notre rédemption. Puis, Christ est ressuscité d’entre les morts, afin de nous donner aussi à nous le pouvoir sur le péché. Depuis lors, nous pouvons parler de “la puissance de sa résurrection” (Phil 3.10).

Seule “l’espérance – en Jésus – ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint -Esprit qui nous a été donné” (Rom 5.5). Le péché rend l’homme esclave, mais le Christ ressuscité offre une parfaite libération, du mensonge comme de la tromperie, de la discorde comme de la dispute, de la haine comme de l’envie, de l’alcool comme de la drogue, de l’impudicité comme de toute autre dérive morale. Seul est réellement libre, celui que le Fils affranchi (cf. Jn 8.36).

Le Christ ressuscité invite chacun à venir à Lui : “Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres” (Jn 8.32). Les circonstances de nos vies peuvent rapidement changer : perte d’un emploi apparemment assuré, de la santé, d’un environnement sécurisé, de personnes chères… comment surmonter ces pertes sans un enracinement profond en Christ ?

Le psalmiste disait déjà : “Heureux l’homme qui place en l’Éternel sa confiance, et qui ne se tourne pas vers les hautains et les menteurs !” (Ps 40.4)

Par sa résurrection, Christ a détrôné le pouvoir de Satan et a vaincu la puissance du péché. Notre liberté est devenue effective. L’enfant de Dieu peut se réjouir de tout son cœur de sa nouvelle situation en Christ. Notre espérance n’est pas une illusion, puisque Jésus en est le fondement !

Alexander Dresvianikov,  Russie