donnez-leur vous-mêmes à manger

La moisson… en es-tu ?

Moisson”, un mot qui évoque des champs de blés dorés, prêts à être récoltés… tout un symbole.

Le Seigneur Jésus illustrait souvent son enseignement par des images prises dans la nature. En Marc 4.26-29, il évoque les trois phases : semence, croissance et moisson, phases que nous retrouvons constamment dans le domaine spirituel.

1. La semence : “Il en est du royaume de Dieu comme d’un homme qui a répandu de la semence dans son champ” (v.26). Avant de moissonner, il faut d’abord porter la semence en terre. C’est ce que nous sommes appelés à faire avec la Parole de Dieu : la porter à la connaissance de nos proches, de nos voisins, de nos amis, de ceux que nous rencontrons.

2. La croissance : “… qu’il dorme ou qu’il veille, nuit et jour, la semence germe et croît sans qu’il sache comment” (v.27). Nul n’est en mesure de faire germer la semence, il faut laisser ce soin à Dieu !

Patience : Plusieurs jours, voire des semaines sont nécessaires avant d’apercevoir la plante surgissant du sol. Il faut du temps. Le succès n’est pas immédiat. La plante a des étapes dans sa croissance : “… d’abord l’herbe, puis l’épi, puis le grain tout formé dans l’épi” (v.28). De même que Dieu a mis dans la graine tout ce qu’il faut pour qu’elle produise du fruit à maturité, ainsi en est-il de Sa Parole. La Bible contient tout ce qui est nécessaire à l’homme pour être sauvé de ses péchés, pour être transformé et pour pouvoir grandir dans la foi.

Prière et espérance : Il semble impossible que de la graine, bien cachée sous terre, sorte la tige qui s’élèvera vers le ciel… De même, la Parole de Dieu germe efficacement dans un cœur, parfois contre toute attente ! Et l’on entend des témoignages comme celui-ci : « J’étais un dangereux criminel. Personne n’osait espérer un change-ment. Puis, j’ai vu un panneau avec un verset biblique dont les mots ne me laissèrent plus de repos. Finalement, j’ai trouvé le pardon et la paix dans mon cœur ! »              
Celui qui a mis l’affiche, se doutait-il de ce résultat ? Peut-être n’apprendra-t-il qu’au ciel à combien de personnes le verset a montré le chemin du salut !

Confiance : Ne sachant quel témoignage, quel geste portera ses fruits, comme le semeur, faisons confiance à Dieu, sans nous lasser, recommençant sans cesse l’opération, même si c’est avec larmes (cf. Ps 126.6).

3. La moisson : “dès que le fruit est mûr, on y met la faucille, car la moisson est là” (v.29). Le jour de la moisson viendra, c’est certain. Quel sera le bon moment pour la rentrer ? C’est Dieu qui envoie le semeur, comme le moissonneur, au bon moment. La récolte ne se perd pas chez le Seigneur. Si je suis indolent et tarde à me mettre au travail, Dieu choisit un autre moissonneur ! Mais je passe à côté de la bénédiction et de la joie que m’aurait procurées ce travail.               
À Dieu rien n’est impossible. À nous d’être obéissants, patients et modestes pour constater que Son règne avance. Même à ceux pour lesquels tout espoir humain est perdu, Dieu envoie ses messagers justement dans des situations désespérées. Cela peut prendre du temps pour qu’un fruit apparaisse ; la croissance est en cours ! Puis vient la merveilleuse moisson. Ces personnes dans une situation impossible trouvent la paix avec Dieu et deviennent de nouvelles créatures (cf. 2 Co 5.17).

Notre mission

Ne perdons pas courage si nous ne voyons pas de fruit. Notre devoir est d’aller, là où Jésus nous envoie – l’un pour semer, l’autre pour moissonner.

Je voudrais encourager chaque lecteur à se laisser employer par Dieu. Demandons-Lui honnêtement quelle tâche Il veut nous confier. Il nous la montrera, c’est certain ! C’est un grand privilège d’être ouvrier avec Dieu pour travailler dans Son royaume !

Extraits de l’éditorial d’Alexander Janzen (3/2014), nouveau directeur de la rédaction des Nachrichten (Nouvelles de la mission), en remplacement d’Eduard Ewert parti à la retraite

(voir l'article : D’Eduard Ewert à Alexander Janzen)