donnez-leur vous-mêmes à manger

Marqués pour la vie.

L’été est passé et avec lui les colonies de vacances chrétiennes, qui ont été rendues possibles grâce au soutien de nombreux donateurs, en Ukraine, Russie, Estonie, Biélorussie, Géorgie, Kirghizie, Ouzbékistan et Yakoutie. Des semaines durant retentissaient des voix enfantines chantant joyeusement des cantiques. Il y eut des jeux, certes, mais aussi la proclamation de la Parole de Dieu. Ils ont également appris à prier Dieu qui les aime.

Le nombre des participants avoisine de nouveau les 7000, dont un tiers issu de familles non chrétiennes.

Voici quelques rapports :

Apprendre à distinguer la vérité des mythes

Les séjours étaient conduits sous les thèmes : “Le salut merveilleux de Dieu”, “Le bon choix”, “Décision”, “Détruire les mythes”, entre autres. Ce dernier est choisi pour contrecarrer les effets destructeurs des innombrables mythes que les médias imposent aux enfants. Même sur le Dieu vivant, les médias imposent une image mystérieuse et défigurée. Il est quasi impossible pour un enfant de ne pas sombrer par la force des courants du menteur qui cherche à le noyer quotidiennement.

Marqués par des demi-vérités, devenus adultes, ils ne sauront plus où est la vérité : apparition de la terre par le big-bang ou par un acte créateur de Dieu ? Ils ne voient pas la différence entre le père Noël et Jésus dans la crèche ; entre les œufs de Pâques et le tombeau vide de Christ ressuscité ; entre une vraie décision pour Jésus et des rites religieux.

Le thème de la journée était donc selon le choix des enfants, à partir de propositions faites par les moniteurs. Ainsi, ils pouvaient apprendre à connaître la vérité de l’Évangile toujours plus clairement.

Dans la trace des pas de Jésus…

C’était le thème dans les Carpates (sud-ouest de l’Ukraine). Là, le Saint-Esprit a agi de manière particulière. Chaque jour les enfants étaient plus nombreux à venir vers leur moniteur, priant avec eux pour le pardon de leurs péchés et se convertissant à Jésus.

Une fillette dit : « Sans Jésus mon cœur était vide. Pourtant il m’a tout donné ! Quand je l’ai compris, mon âme a été libérée d’un grand fardeau. Ici, j’ai appris à marcher dans la trace de ses pas. Mon séjour à la colonie m’a rendue plus qu’heureuse ! »

De plusieurs côtés, on entendait des enfants dire : « C’était le meilleur moment de ma vie, car c’est ici que j’ai pris la décision la plus importante de ma vie : je me suis tourné vers Jésus. » « J’ai ouvert mon cœur à Jésus. Bien qu’il ait été le Fils de Dieu, on s’est moqué de Lui et on l’a crucifié. Pourtant, maintenant je le sais, il est mort pour mes péchés. »

Besoin d’être sécurisé

De nombreux enfants provenaient d’un contexte très pauvre ; souvent ils n’ont pas assez à manger. D’autres n’ont pas la possibilité de recevoir une formation scolaire adaptée. Ils sont alors très heureux de pouvoir manger à leur faim durant quelques jours, d’apprendre quelque chose et d’être avec des personnes aimantes et soucieuses de leur bien-être. Ces journées sont devenues inoubliables pour eux.

Certains ne voulaient plus quitter les moniteurs ou monitrices. Plusieurs de ces derniers portaient des traces de larmes sur leurs vêtements, d’enfants ayant éprouvé un sentiment de sécurité pour la première fois de leur vie. Au moment de la séparation, ils demandaient en pleurant s’ils pouvaient revenir et quand.

Les enfants d’aujourd’hui sont l’église de demain

Au cours de la colonie, les enfants ont compris que Dieu prend soin d’eux s’ils placent leur confiance en Lui. Ils ont appris à s’apprécier mutuellement et à se pardonner les uns aux autres – comme Jésus pardonne. Les petits participaient activement à l’organisation des cultes en commun.

Bien entendu, il y avait aussi des jeux, du sport, des compétitions, des excursions et bien d’autres choses.

Les colonies marquent les enfants qui veulent suivre Dieu et Le servir. Une nouvelle génération de chrétiens se forme, dont certains seront des prédicateurs et des missionnaires. Dieu les équipera pour qu’ils fondent des familles saines qui répandront la lumière de l’Évangile dans la nuit du péché de notre monde.

Merci pour l’espérance

Chers amis de la mission, les mots nous manquent pour décrire les yeux brillants et la joie des enfants.

Nous vous remercions aussi pour chaque prière et chaque euro qui ont rendu possible de semer la foi et l’espérance dans les cœurs de ces enfants, souvent sans parents.

Dieu a exaucé nos prières.

P.S. : Certaines églises organisent aussi des rencontres avec les enfants durant les vacances d’hiver. Prions aussi pour cela.

H. Gula, P. Nastasiytchuc