donnez-leur vous-mêmes à manger

Travailler dans le champ de Dieu

Notre Seigneur Jésus a souvent parlé du Royaume de Dieu et de ses valeurs en utilisant des paraboles simples. Celles-ci sont caractérisées par une beauté et une profondeur particulières, plaçant ceux qui les entendent devant un choix : les accepter ou les rejeter.

La parabole des ouvriers embauchés pour travailler dans la vigne (Mt 20.1-16), à diverses heures du jour, nous apprend une leçon importante. Jésus n’y met pas tant l’accent sur le salaire que sur le caractère du vigneron. En lui, il faut reconnaître Dieu qui aime tous les hommes également.

À l’opposé de Dieu, l’homme est égoïste par nature et envieux. Plutarque, le philosophe grec, écrivait : « La compassion c’est souffrir du malheur du prochain ; l’envie c’est souffrir de son bonheur. »

Encore aujourd’hui, beaucoup souffrent lorsqu’un autre, qui selon eux ne l’aurait pas mérité, est mieux nanti qu’eux-mêmes. Même certains croyants pensent valoir d’autant plus qu’ils sont dans la foi depuis plus longtemps. Cependant, de tels sentiments ne trouvent pas leur place dans le royaume de Dieu. Ce dernier ne consiste pas seulement à jouir d’une vie éternelle, mais aussi d’une autre qualité de vie. Au ciel, il n’y aura pas de concurrence, mais seulement une joie sincère du succès de l’autre.

Ce n’est que grâce à la miséricorde du Seigneur que nous pouvons travailler dans Son Église. Pour Dieu, notre amour pour Lui et la motivation qui anime notre service sont beaucoup plus importants que le “nombre d’années de service” et la quantité statistique de travail accompli.

En toutes choses, Dieu accomplit ses plans. Lui qui a voulu que les anciens croyants “ne parviennent pas sans nous à la perfection” (cf. Héb 11.40), saura utiliser chacun de ses rachetés jusqu’à la dernière heure avant Son Retour. Dieu appelle chacun de ses enfants à Le servir. Soyons prêts, quelle que soit l’heure où Il nous appelle…

Il n’y a que deux employeurs : Dieu ou Satan. Choisissons le bon et ne restons pas oisifs, mais travaillons de toute notre ardeur. Au ciel nous attend une récompense qui dépassera toute notre imagination !… N’oublions pas que la mission qui nous est confiée est d’annoncer l’Évangile. Peut-être ne nous reste-t-il plus qu’une heure !

Abrégé, tiré de l’éditorial de
Victor Nemtsev (Biélorussie)
Nachrichten, juillet-août/2010