Persécutés en Ouzbékistan
Voir aussi les précédentes nouvelles dans le bulletin d’octobre 2010 (n°109)
Dieu ne reste pas silencieux…
Le 3 janvier 2012, vingt hommes (dont 15 policiers) pénètrent dans le logis de Chokir Rakmatullaïev, le prétexte de la perquisition étant la “recherche d’un téléviseur volé”.
Chokir est entraîné hors de son appartement, les bras immobilisés par torsion dans le dos et emmené au poste de police. Là, trois officiers exercent des violences sur lui. Ils se relayent pour couvrir le chrétien d’injures et de mots grossiers, le frapper sur son corps, à la tête et au visage, lui serrer le cou pour l’étouffer… Ils l’accusent aussi faussement d’un meurtre non élucidé et veulent le forcer à calomnier ses frères dans la foi.
Liudmila aussi est humiliée et insultée par la police. On avait trouvé deux livres en ouzbek chez elle, de Jonny et de Bunyan. Elle dit à ses persécuteurs : « N’avez-vous donc aucune peur de Dieu ? Il ne va pas laisser votre injustice impunie. » Le policier répondit en ricanant : « Tu veux sans doute être prophète ? » Quatre heures plus tard, la nouvelle d’un accident de la circulation parvenait au poste de police. L’un des leurs, ayant participé à la perquisition, y avait trouvé la mort.
La persécution des chrétiens poursuit sa progression. Une procédure pénale est engagée contre eux. Mais, avec cela, c’est aussi la parenté encore non croyante qui en subit l’opprobre, détériorant ainsi les relations familiales.
Prions plus intensément pour nos frères et sœurs en Christ en Ouzbékistan afin que Dieu leur accorde de rester courageux et forts pour Lui rester fidèles !
Votre FriedensBote