Acheminement des secours
Les biens humanitaires d’origine chrétienne, considérés comme une action missionnaire, étaient prohibés par le gouvernement de l’époque soviétique.
Cependant, en ce temps-là comme aussi aujourd’hui, des milliers d’amis de la mission suivent la recommandation : “Ne refuse pas un bienfait à celui qui y a droit, quand tu as le pouvoir de l’accorder” (Prov 3.27)
En 2015, la mission a pu acheminer 28 transports de secours en divers pays : Estonie, Géorgie, Tadjikistan et Ukraine. Les biens sont d’abord collectés de toute l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse, l’est de la France (Ndlr : jusque dans le nord du Doubs et les Vosges ; tél : 09 53 20 20 14) et la Belgique, et acheminés au siège de la mission, à Meinerzhagen (env. 60 km à l’est de Cologne). Cela représente 221 points de collectes et environ 115 000 km de route. Seuls ces transports représentent 140 journées de travail, sans compter les heures nécessaires aux chargements.
Au siège de la mission FriedensBote nous procédons autant que possible à un tri, avant de comprimer les habits dans des ballots, ce qui permet d’économiser plus de 30 % de voyages.
Une partie des chargements est constituée de littératures imprimées par nos presses. 436,2 tonnes de biens humanitaires ont été acheminés. Dieu a accordé sa protection sur tous ces transports, totalisant plus de 153 000 km.
Vaut-il la peine de faire tous ces trajets ? Certainement ! Les premières à bénéficier de notre aide sont les églises qui distribuent aux plus nécessiteux. C’est aussi de cette manière que nous contribuons à leurs engagements missionnaires. Chaque habit, chaque fauteuil roulant, chaque vélo constitue un pont pour la transmission de l’Évangile. S’il fallait acheter tous ces biens, en comptant 2,50 € par kilogramme d’habits, la dépense s’élèverait à 1 090 500 € ! C’est la preuve que sans l’aide des donateurs ce service serait impossible.
Il faut déplorer, il est vrai, que certains vêtements nous arrivent déchirés ou sales, et d’autres objets qui sont inutilisables (même si les plus nécessiteux pourraient encore en
bénéficier). Cependant, les exigences douanières sont très strictes. Un seul objet en mauvais état peut entraîner le refus de toute la semi-remorque ! D’où l’importance de faire don de biens en état soigné.
Qu’est-ce qui peut être donné ? Des vêtements pour tout âge, du linge pour le couchage, des machines à laver, des vélos en bon état et des articles d’hygiène (savons neufs, brosses à dent, etc.). Les matelas sont particulièrement appréciés, vu les besoins importants des réfugiés en Ukraine.
Médicaments, pneus et vaisselle ne sont pas acceptés aux frontières vers la CEI.
Chers amis de la mission, nous apprécions toujours vos dons tels que nous venons de les décrire. Votre aide pour couvrir les frais de transports nous est également précieuse (veuillez préciser “pour frais de transports”) !
Nous vous remercions au nom des bénéficiaires. Que Dieu vous bénisse !
Les dons pour l'œuvre et pour le bulletin sont à envoyer EXCLUSIVEMENT et PAR CHÈQUE à :
LE MESSAGER DE LA PAIX (Carlos GASPAR)
11, chemin de Maillezais 17290 VIRSON
Les pays vers lesquels va notre soutien n'étant pas reconnus comme prioritaires pour l’administration fiscale, l’association n'est pas habilitée à délivrer des reçus fiscaux.
Pour la Suisse, effectuer le virement au compte :
Missionswerk Friedensbote e.V. D-51709 MARIENHEIDE – Postkonto 40-549159-9
De 1983 à 1988, le bulletin a transmis les nouvelles de la persécution des Églises Baptistes non enregistrées. Depuis la perestroïka, il informe, entre autres, sur l’activité des frères et des églises qui ont à cœur l’évangélisation de ces vastes pays.
Responsable de la publication :
Éric Ropp, CRIE BP 82121 F-68060 Mulhouse Cedex 2
Administration France :
Louis Pelzer, route de Samatan F-32200 Gimont
À titre indicatif, l’abonnement annuel est de 3 € ou 4 CHF
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ISSN : 1767-753X imprimé par MISSIONSWERK FRIEDENSBOTE e.V. (D) Avril 2016