L’homme récolte ce qu’il a semé
Qu’on récolte ce qu’on a semé est une lapalissade. Se rapportant à l’agriculture, on ne s’attend pas à récolter de l’avoine sur un champ de blé. Toutefois, on n’entend pas par là, en premier lieu, la récolte de l’agriculteur qui a travaillé pour mettre la semence en terre au printemps, puis sarclé son champ pour ôter les mauvaises herbes et enfin travaillé dur l’été pour la moisson, mais plutôt ce que nous expérimentons dans notre vie.
En donnant l’avertissement aux Galates : “Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi”, l’apôtre ne s’adresse pas à des agriculteurs, mais à des chrétiens au sein d’une église ! Il expose une nouvelle fois la réalité de semer en vue d’une moisson à venir.
Une récolte mortelle
Lorsque Dieu a créé l’homme, il n’a prononcé qu’un seul avertissement : “… tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement” (Gen 2.17). Adam et Ève étaient avertis qu’ils auraient à porter les conséquences de leurs actes.
Par la chute, la mort est apparue dans le monde. De plus, par elle, Adam et Ève apportèrent aussi le péché dans le monde, et leurs descendants n’ont pas été épargnés, pas plus que les autres hommes, jusqu’à aujourd’hui. Quelle terrible récolte a donné la semence du premier homme !
Quelles seront les conséquences de ce que tu sèmes ?
La récolte est généralement plus importante que la quantité semée. “Puisqu’ils ont semé du vent, ils moissonneront la tempête” (Os 8.7). Nous rencontrons un grand nombre de personnes au cours de notre vie. Ainsi, nous avons une influence sur eux et déposons une se-mence en eux qui portera ses fruits, tôt ou tard.
Jésus déclare que nous aurons à rendre compte de toute parole vaine que nous aurons prononcée (Mat 12.36). Combien plus devrons-nous rendre comp-te des actes que nous aurons ac-complis tout au long de notre vie ! Avec quels matériaux aurons-nous construit : “de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume” ? notre récompense le révèlera devant le tribunal de Christ (cf. 1Cor 3.12-13). Plus nous aurons de bons fruits, plus Dieu sera glorifié !
Le fruit que Dieu produit
Le fruit le plus important est décrit dans Galates 5.22, c’est celui du Saint-Esprit en nous : “l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance”. L’authenticité d’une conversion peut être reconnue en ce que quelqu’un aspire à posséder ces qualités. Ce fruit se formera toujours plus au cours de sa marche avec le Seigneur Jésus. Toutes ces qualités forment un tout, résumé en un seul fruit : celui que Dieu veut produire en nous par son Esprit Saint.
Une maturation tout le long de la vie
Également après notre nouvelle naissance, nous bronchons encore souvent (cf. Jac 3.2), cependant notre cœur aspire à ce que le fruit de l’Esprit soit efficace en nous. Nous vivons de la grâce, et le Seigneur Jésus peut et veut nous remettre debout si nous chutons. Il veut nous conduire à la maturité.
Notre but est de Lui ressembler. Cela ne se réalisera pleinement que lorsque nous le verrons tel qu’il est. Cependant le chemin de la sanctification nous conduit à lui ressembler davantage et à ce que le fruit de l’Esprit prenne toujours une meilleure forme en nous. Vraiment, nous pouvons remercier notre Père céleste pour ce fruit.
C’est pourquoi, demeurons constamment dans sa Parole, croissons dans sa connaissance (cf. 2Pi 1.8) et semons une bonne semence – alors nous pourrons aussi, un jour, nous réjouir de la merveilleuse récolte que le Seigneur Jésus produira !
Résumé de l’éditorial du bulletin de la FriedensBote, 5/2017, par Jakob Janzen
“Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ !”
2 Corinthiens 1.2
… que cela puisse être votre partage à tous au cours de la nouvelle année, chers frères et sœurs qui portez, sur votre cœur et dans vos prières, l’œuvre missionnaire du Messager de la Paix et de la FriedensBote !