Et les êtres humains ? Presque majoritairement itinérants comme nomades, ils vivent des produits de leurs moutons et chèvres.
Le stress des délais, la bousculade quotidienne et les variations des cours en bourse sont des réalités inconnues en Mongolie. Les faibles précipitations, une nourriture uniforme et peu saine sont beaucoup plus familières. À cela s’ajoute le souci de ne pas irriter les esprits.
C’est pourquoi, partout dans le pays, on offre des sacrifices aux démons. On édifie de petits monticules de pierres pour que “quelqu'un” exauce une prière. À certains endroits spécifiques on offre des cadeaux aux esprits, résidant là, pour les apaiser et pour qu’ils accomplissent des souhaits. Tout cela sous l’égide du bouddhisme, en apparence ouvert et tolérant, et du chamanisme.
Malgré tout cela, les gens connaissent-ils quand même la joie et l’insouciance ? Nullement : ils vivent dans une peur constante ! Peur des esprits et du monde invisible, dont ils connaissent la réalité.
La peur des esprits et le “Grand Mongol”
De 1921 à 1990, la Mongolie a été un pays socialiste. Le pays s’est fortement appuyé sur l’Union soviétique et fut influencé par l’URSS pour beaucoup de ses décisions. C’est pourquoi toutes les religions ont été fortement réprimées. De nos jours, la Mongolie passe pour un pays sécularisé. Le bouddhisme et le chamanisme reviennent à pas de géants et avec eux la peur des mauvais esprits.
En même temps, beaucoup de gens adorent Gengis Khan, l’ancien maître de la Mongolie, un homme qui par ses guerres impitoyables a, selon des estimations, anéanti 11 % de la population mondiale. C’est à lui qu’on offre aujourd'hui des sacrifices, car on croit qu’un jour le “Grand Mongol” reviendra comme “messie” pour dominer le monde.
Une vive lumière
C’est dans cette détresse que l’Évangile vient jeter sa lumière, présenté en particulier aux enfants mongols lors de colonies de vacances chrétiennes. Suite à l’étroite proximité avec l’ancienne Union soviétique, beaucoup de Mongols comprennent et parlent encore le russe. Cela permet à des chrétiens de Russie de se faire comprendre des Mongols. Des serviteurs de Dieu russes et mongols mettent leur santé, leur temps et leur argent à la disposition de Dieu pour faire avancer son œuvre dans le pays. C’est ainsi que l’Évangile peut être proclamé en Mongolie. Le christianisme y est encore très jeune. Cela fait à peine 30 ans qu’on y trouve des chrétiens !
Les Mongols sont un peuple très serviable et hospitalier. Ils ont de la considération pour des étrangers qui respectent leur culture. Et pour cela il suffit d’apprendre quelques mots de leur langue, comme “Bonjour” ou “Merci”. Les personnes âgées font l’objet d’un respect tout particulier.