Vœux païens ou vœux en Christ ?
Décembre-janvier, un temps éclatant de lumières artificielles qui dérangent même les oiseaux ; un temps de mangeailles et de ripailles pour beaucoup, mais pas pour tous ; un temps de dépenses en cadeaux inutiles, vite détruits, voire revendus le jour même sur “Le bon coin” ; un temps de vœux plats et païens… qui n'engagent personne pour la suite… Est-ce là ce qui reste dans la mémoire de nos pays, se revendiquant “chrétiens” – même politiquement –, de l'événement majeur de la venue du Messie Sauveur promis et accompli pour toute la terre ?
Le cinglant avertisse-ment que l'Éternel adressa à Jacob-Israël, il y a plusieurs millénaires, ne peut-il pas l'être encore aujourd'hui pour tous ceux qui ne respectent pas Dieu, sa sainteté, sa justice et son amour ? Jugez-en vous-mêmes :
Ésaïe 48.12 : “Écoute-moi, Jacob (trompeur) ! Et toi, Israël (combattant avec Dieu), que j’ai appelé ! (beaucoup d'appelés, mais...). C’est moi, moi qui suis le premier, c’est aussi moi qui suis le dernier” (c'est Moi qui aurai le dernier mot)... 50.2 : “Je suis venu : pourquoi n’y avait-il personne ? J’ai appelé : pourquoi personne n’a-t-il répondu ? Ma main est-elle trop courte pour racheter (pour “rédempter”) ? N’ai-je pas assez de force pour délivrer ? Par ma menace, je dessèche la mer, je réduis les fleuves en désert ; leurs poissons se corrompent, faute d’eau, et ils périssent de soif...” 65.12 : “Je vous destine au glaive, et vous fléchirez tous le genou pour être égorgés ; car j’ai appelé, et vous n’avez point répondu, j’ai parlé, et vous n’avez point écouté ; mais vous avez fait ce qui est mal à mes yeux, et vous avez choisi ce qui me déplaît...” 66.4 : “Moi aussi, je me complairai dans leur infortune, et je ferai venir sur eux ce qui cause leur effroi, parce que j’ai appelé, et qu’ils n’ont point répondu, parce que j’ai parlé, et qu’ils n’ont point écouté ; mais ils ont fait ce qui est mal à mes yeux, et ils ont choisi ce qui me déplaît.”
Résultat : Aggée 1.11 : “J’ai appelé la sécheresse sur le pays, sur les montagnes, sur le blé, sur le moût, sur l’huile, sur ce que la terre peut rapporter, sur les hommes et sur les bêtes, et sur tout le travail des mains.” Faut-il encore ajouter Apocalypse 8 et 9 ?
Ne sont-ce pas ces tragiques jugements que nous voyons s'accélérer sous nos yeux ?
N'y a-t-il donc aucun espoir pour l'humanité actuelle ? Écoutons ce que dit l'Écriture : “Alors ceux qui craignent l’Éternel (comme ce fut le cas de Noé – Hébreux 11.7) se parlèrent l’un à l’autre : L’Éternel fut attentif, et il écouta (contrairement aux hommes) ; et un livre de souvenir fut écrit devant lui pour ceux qui craignent l’Éternel et qui honorent son nom. Ils seront à moi, dit l’Éternel des armées, ils m’appartiendront, au jour que je prépare... Et vous verrez de nouveau la différence entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas”. (Malachie 3.16-18)
Chers amis de la mission, puissions-nous tous être très attentifs à ce que dit l'Écriture, et ainsi devenir toujours plus vigilants et actifs dans notre foi au service du Seigneur, qui déclare (c'est au présent) : “Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son œuvre” (Apocalypse 22.12).
Être de ceux qui écoutent, saisis d'une crainte respectueuse, confiant en leur Sauveur, qui rendra à chacun selon ce qu'est son œuvre de foi, c'est là le vœu fraternel en Christ que nous formulons envers tous pour cette nouvelle année de grâce 2019 qui s'ouvre devant nous !