Autres nouvelles de Géorgie

La guerre que vient de connaître la Géorgie, cet été, a représenté une tragédie au sens le plus terrible du terme. Certaines personnes ont été projetées, déchiquetées, hors de leur immeuble par les bombes lancées par l’aviation russe, et cela à plusieurs reprises, des journées entières sans discontinuer. Souvent, les corps, si on les retrouvait, ont dû être brûlés pour éviter les risques d’épidémie […]. Près de 500 000 réfugiés ont été répartis dans les petites villes et villages, chez l’habitant ou dans des écoles et sous tentes.

Arrivé sur l’un de ces lieux, le minibus du Dr Levan, notre collaborateur, a été vidé en deux minutes… souvent les réfugiés avaient dû s’enfuir pied-nus, en laissant tous leurs biens derrière eux. Sa petite communauté de Gurdshani, dans l’est-géorgien, a pu secourir environ 450 personnes.

« Dans le passé, nous allions vers les gens pour leur parler de l’Evangile. Aujourd’hui, ils viennent vers nous dans la désolation. Ils nous parlent, nous parlent sans interruption. Ils nous faut simplement écouter et écouter encore… » Les familles, souvent multi-éthniques, sont désormais déchirées à jamais. Un Géorgien ne peut plus coexister avec un Abkase, etc. Les enfants sont les grandes victimes de cette situation.

Les menaces de guerre sont loin d’avoir disparu : « Comme Chrétiens, nous nous efforçons d’expliquer que les fautifs ne sont pas les seuls hommes politiques, ce sont aussi l’incrédulité des gens et leur vie sans Dieu qui ont conduit à cela. Dans de nombreuses églises, les chrétiens prient et jeûnent pour que les horreurs prennent fin bientôt. S’il vous plaît, priez aussi pour cela et priez pour nous. »