donnez-leur vous-mêmes à manger

Le ciel est aussi pour les enfants

Jésus dit : “Laissez venir à moi les petits enfants, … car le Royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le Royaume de Dieu comme un petit enfant…” (Marc 10.14-15)

Le cœur des enfants : un champ de bataille

Première grande vérité concernant le salut des enfants : il leur est possible d’entrer dans le Royaume de Dieu ! Jésus les cite même en exemple aux adultes pour cela.

Deuxième vérité : l’enfance est la période idéale pour l’acceptation du Royaume de Dieu. C’est pourquoi les enfants doivent venir à Jésus le plus tôt possible.

La dure réalité est que, sur le plan idéologique, des combats acharnés se livrent pour accaparer le cœur des enfants. Déjà dans l’Antiquité, lorsque Moïse demande à Pharaon de faire sortir son peuple d’Egypte en emmenant fils et filles, le monarque se fâche et le chasse de son palais (Exode 10.10-11). L’auteur de ces lignes, ainsi que son père et de nombreux chrétiens ont été condamnés à des peines de prison dans les années 80, en Russie communiste, à cause de leurs activités chrétiennes parmi les enfants et les adolescents.

“Dans les rues, il n’y a pas d’enfants étrangers !”

C’est le slogan que l’on peut lire sur un grand panneau au bord de la route en Ukraine : “Dans les rues, il n’y a pas d’enfants étrangers !” Pourtant, rien qu’en Russie, il y a actuellement plus de deux millions d’orphelins. Dans la seule ville de St Petersbourg, leur nombre s’accroît chaque année de 3000.

Mais, à travers le monde, peu d’enfants ont des parents chrétiens, connaissant ainsi le bonheur d’entendre parler de Jésus. Qui leur dira qu’eux aussi peuvent venir à Jésus ? Et voilà que l’évangélisation des enfants risque d’être interdites par le gouvernement en Russie. (cf. l’article en page 7)

Actuellement, comme depuis de nombreuses années, nos frères et sœurs des pays de la CEI se préparent à encadrer des camps d’enfants l’été prochain. Ils le font bénévolement, même s’ils risquent de se faire arrêter et punir (comme c’est déjà le cas en Ouzbékistan).

Nous soutenons ces activités uniquement parce que ces camps ont une orientation missionnaire. Près de 80% des enfants viennent de familles non croyantes ou d’orphelinats. Si nous n’utilisions pas les possibilités offertes, nous en serions responsables devant Dieu !

Dieu bénit le travail parmi les enfants

Notre frère Levan Akhalmosulichvili nous écrit depuis la Géorgie : Dans le village Y., musulman à 99%, Dieu a particulièrement béni notre travail. Pendant longtemps, nous avons ressenti une forte opposition et de l’agressivité à notre égard. Mais aujourd’hui la plupart des villageois nous saluent amicalement et disent respectueusement entre eux : « Les chrétiens sont venus chez nous ! » Le terme “chrétien” ne les effraie plus !

Plus de 50 enfants, de 7 à 18 ans, suivent régulièrement l’enseignement. Pendant longtemps, ils étaient tous extrêmement réservés et négatifs. Ils regardaient et écoutaient les moniteurs en silence. Mais tout a changé l’année dernière. Aujourd’hui, ils chantent, récitent des poésies, jouent et rient comme le font les enfants en général. Nous rencontrons aussi des difficultés dans notre travail, mais Dieu fait des miracles.

1er exemple : Changement de mentalité

Notre travail parmi les enfants a mis un villageois particulièrement en colère et l’a rendu agressif. Durant une année entière, il a monté les autres parents contre nous afin de nous chasser du village.

Mais récemment ce même homme a subitement amené son fils de 10 ans à notre instruction religieuse. Tête baissée, il a imploré la monitrice : « Je vois comment les enfants de votre groupe ont bien évolué. Mon fils, je ne le reconnais plus ces derniers mois. Il est nerveux et malheureux. Je souhaite qu’il devienne aussi joyeux que les enfants qui sont avec vous. S’il vous plaît, accueillez-le dans votre groupe ! »

Nous l’avons fait avec joie, et en avons béni le Seigneur !

2e exemple : La foi enfantine

Il y a deux semaines nous avons eu la visite d’une musulmane, mère d’un garçon de 11 ans qui vient déjà depuis 6 mois à l’instruction. Profondément émue, elle nous a remerciés. Quand nous avons demandé ce qui s’était passé, elle dit : « Mon fils souffre d’énurésie depuis plusieurs années. Ça l’angoisse beaucoup et l’a rendu renfermé et solitaire. Puis il est venu chez vous. D’abord, il vous a écoutés avec méfiance, mais ensuite Jésus est devenu plus important pour lui. Une espérance enfantine a germé en lui.

Après une leçon durant laquelle vous avez parlé de la prière, il s’est mis dans un coin et a prié avec sa foi d’enfant pour que Jésus le guérisse. Le lendemain matin, il m’a annoncé, rayonnant, que Jésus l’avait guéri ! »

La joie procurée par un vélo

Nous prions beaucoup pour ce village, et y apportons aussi notre aide matérielle. Médicaments, vêtements et autres dons sont les bienvenus.

Ayant reçu dix vélos par la FriedensBote, nous en avons offert deux aux enfants du village. Vu leur pauvreté présente, aucun villageois ne peut s’offrir ce précieux moyen de déplacement. Les visages des enfants rayonnaient d’une joie indescriptible. Il faut l’avoir vu ! Nous nous sommes aussi réjouis avec eux. Que Dieu récompense richement tous ceux qui ont participé à cette action !

Les impressions des enfants

(Extraits des nombreuses lettres de remerciements provenant d’enfants issus de familles non croyantes)

« Mes parents sont alcooliques. Mais des chrétiens m’ont emmenée dans leur camp quand j’avais huit ans. Depuis lors, Jésus est devenu mon meilleur ami. J’ai aussi trouvé beaucoup de bons amis là-bas. Nous aimions chanter et jouer ensemble, et aussi apprendre des versets de la Bible. Après une dispute, nous apprenions à nous excuser et à prier ensemble. De plus, j’ai appris à estimer mes parents tels qu’ils sont.
Entre-temps, ma maman s’est convertie. Aujourd’hui nous prions ensemble pour papa. Durant ces dernières années, j’ai déjà pu travailler comme monitrice auprès des plus jeunes enfants. Le Seigneur est si bon pour nous ! » (Maria Wassilyéva, Yakoutie)

« Durant le camp, j’ai pu me rassasier de bonnes choses. Ici tout me plaît. Je ne voudrais plus jamais partir d’ici ! » (Vanya, ouest de l’Ukraine)

« Le camp chrétien est le seul beau souvenir de mon enfance. J’y suis allé la première fois à 14 ans. Depuis, je suis moi-même devenu moniteur. Pour moi, le camp n’est pas un temps de repos, mais un service important. Durant cette courte période, nous nous efforçons de conduire les enfants à Jésus. » (Jevguéni Rufov, Yakoutie)
Jevguéni a aujourd’hui 22 ans. Il a été élevé par une autre famille, car sa mère est alcoolique et son père gravement schizophrène. Sans sa rencontre avec des chrétiens, sa vie aurait probablement été aussi désespérée que celle de ses parents.

Friedensbote

Remarque importante :

Nous rappelons à nos lecteurs français que, en règle générale, la collecte de biens matériels ne peut se faire que dans les limites de 200 à 300 km de la frontière allemande, leur enlèvement en serait trop problématique au-delà et ailleurs.

Si intéressé, veuillez téléphoner au : 03 89 42 07 06