Notre monde est déchiré politiquement et socialement. La guerre sévit entre les nations, entre voisins, entre mari et femme, entre parents et enfants… Le monde est sur son déclin et l’homme va vers sa destinée éternelle. Mais Dieu maintient encore son plan de salut en action. Il a confié une mission à Son Église, voulant révéler par elle, sous l’autorité de son Fils, le Seigneur Jésus-Christ, son amour aux hommes (cf. Eph 1.22-23).

Voici donc ce que nous devons garder présent à l’esprit pour pouvoir répondre à l’exhortation de l’apôtre Paul : “Rachetez le temps, car les jours sont mauvais...” (Eph 5.16) :

1. Motivation : les jours sont mauvais

Les jours sont mauvais, car le péché et le mal dominent ce monde déchu, qui est opposé à Dieu et à ses enfants. Satan en est toujours encore le prince. Rappelons-nous que : “Jésus-Christ… s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous arracher du présent siècle mauvais” (Gal 1.4 ; cf. 1Jn 5.19).               
Dans un tel environnement on est constamment en danger, la vigilance ne doit pas être relâchée. Notre arme la plus vitale est le bouclier de la foi (Eph 6.16).

Les jours sont mauvais, car les chrétiens sont persécutés. L’apôtre, le messager de la paix avec Dieu, en est le premier exemple (Eph 6.20). Aujourd’hui, c’est vrai plus que jamais !

Les jours sont mauvais, car l’impiété avance à grands pas. Le péché est célébré, l’apostasie est dévastatrice parmi les croyants…

2. Comment peut-on racheter le temps ?

Dans notre texte, il ne s’agit pas du temps chronos (le temps qui passe), mais du temps kairos (l’occasion, le moment opportun, le rendez-vous). Donc, il s’agit d’utiliser au mieux les occasions de faire le bien.

Cela commence par la repentance (Mc 1.15), Dieu nous donne rendez-vous avec la grâce (cf. 2Cor 6.2) !

Cela se prépare dans la prière. Celle-ci est toujours un gain de temps. Maintenons nos rendez-vous quotidiens avec Dieu ! (cf. Mat 6.6 et Eph 6.18)

Cela se réalise lorsque nous pratiquons les œuvres que Dieu a préparées pour nous par avance (Eph 2.10). Sans être expert, Dieu nous équipe en dons et possibilités, force, santé, temps… nous permettant d’amasser des trésors au ciel (Mat 6.20). Entre autres, faisons du bien à nos frères dans les pays de la CEI où nous ne savons pas pour combien de temps les occasions subsisteront (cf. Gal 6.10).

Cela se produit surtout lorsque nous avons l’occasion de communiquer la bonne nouvelle de l’Évangile aux perdus. “Que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ?” (Mat 16.26 ; cf. Mc 16.15-16).

3. Il ne nous reste que peu de temps

Comme aucune génération avant nous, nous sommes les témoins de signes si clairs que l’heure est avancée à l’horloge de Dieu. Ils nous montrent que le retour du Seigneur est proche. La Bible les nomme : guerres, tremblements de terre (Mat 24.7), séductions (2Thes 2.8-10)…

 

C’est pourquoi, rachetons le temps, utilisons les occasions !

“La nuit est avancée, le jour approche. Dépouillons-nous donc des œuvres des ténèbres, et revêtons les armes de la lumière.” (Rom 13.12)

Abrégé, tiré de l’éditorial de
Daniel Siemens (Cologne)
Nachrichten, mai-juin/2012