Si Allah ne peut pas me sauver, qui le pourrait ?
Si Allah ne peut pas me sauver, qui le pourrait ?
En Ouzbékistan, les chrétiens doivent endurer des épreuves et des persécutions plus intenses, surtout ceux nés dans une famille musulmane. Une simple photo, ou la publication de leur nom, peuvent entraîner une persécution. Cependant, pour Dieu les murs n’existent pas. Il sauve où Il le veut et comme Il le veut. Ainsi en a-t-il été pour Elmira.
Elmira (un prête-nom) fréquentait l’école coranique dès son enfance. Elle a appris à lire le coran et, avec sa famille, suivait les coutumes islamiques. Malgré cela, la peur de la mort la poursuivait sans cesse. Le soir, elle craignait de s’endormir, redoutant ne pas se réveiller le lendemain. C’est pourquoi elle étudiait plus assidûment sa religion, à la recherche d’une issue, mais sa peur augmentait sans cesse.
Elle osait poser des questions
« Si je réponds à toutes les exigences de l’islam sur la terre, pourquoi alors n’ai-je pas la certitude d’entrer au paradis ? » Le mollah lui répondait : « Il t’est interdit de poser des questions ! Tais-toi ! Tu es une femme. » Elle osa cependant encore demander : « Pourquoi n’ai-je pas le droit de poser des questions ? Dois-je souffrir éternellement si Allah ne m’accorde pas sa grâce, simplement parce que je suis une femme ? » En punition pour cette dernière question, elle dut quitter l’école coranique.
Mais Elmira ne perdit pas espoir : « La vérité doit certainement exister quelque part ! » En 1993, une de ses voisines lui rendit visite et lui parla du Dieu d’amour de la Bible qui pardonne les péchés. Elle lui apprit avant tout que quelqu’un pouvait être libéré de l’esclavage du péché par la foi en Issa (Jésus) et recevoir la vie éternelle.
Dieu aide les faibles
Elmira crut et se convertit à Jésus. Ses parents y furent fermement opposés et ne lui permirent pas de fréquenter l’église. Mais elle ne se laissa pas intimider et parla de sa foi à ses quatre frères et sœurs, qui se convertirent tous. Malgré les difficultés, ils fréquentèrent cependant les réunions et priaient sans relâche pour leurs parents.
Elmira se maria et eut trois enfants. Il y a deux ans, on l’arrêta. Les services secrets voulurent savoir où se tenaient les réunions, qui prêchait et qui en était le responsable. Dieu lui donna la force de ne dénoncer personne. L’an dernier aussi, les services secrets surveillèrent sa maison durant plus d’un mois.
Plus fort que la police secrète
Nous étions au courant de cela, d’où notre étonnement lorsque Elmira proposa d’accueillir les réunions dans sa propre maison, car nous étions à la recherche d’un lieu où nous réunir le dimanche suivant. La deuxième surprise fut de voir trente-cinq personnes venir au culte. C’était beaucoup dans les circonstances que nous connaissions. Nous avons même pu tenir deux réunions chez Elmira, mais sans sa participation.
C’est seulement après la deuxième réunion que nous avons appris qu’elle avait jeûné ce jour-là et ne cessait de tourner autour de la maison, priant Dieu pour sa protection – cela avait duré sept heures ! Dieu a entendu sa prière, nous n’avons pas été dérangés.
Priez, s’il vous plaît pour la protection des chrétiens en Ouzbékistan. Priez pour que Dieu leur accorde la force et la sagesse pour surmonter la peur et, malgré la persécution, de Lui rester fidèles. Priez aussi pour que Dieu leur accorde de grandir spirituellement, ainsi que de voir les fruits de leur témoignage.