donnez-leur vous-mêmes à manger

Orphelinat de Sosnovka

À 15 km de Viatskié Poliany se trouve la petite ville de Sosnovka, où Alexandre Dresvyannikov se rend régulièrement à l’orphelinat, bien apprécié pour ses services par la directrice Tatiana Fédorovna. Là sont pensionnés 200 enfants orphelins, de la naissance à 18 ans.

Dans la mesure du possible, environ 20 enfants se joignent au culte du dimanche à Viatskié Poliany, étant amenés et ramenés par les véhicules de quelques frères de l’église.
Un plus grand nombre aimerait être du voyage, mais les véhicules disponibles ne sont pas en assez grand nombre. De plus, en hiver, les routes sont tellement impraticables que plusieurs y renoncent.
L’église essaie bien de louer un local sur place à Sosnovka, mais les autorités orthodoxes font pression sur la population pour qu’aucun ne loue un local sous peine d’exclusion de l’Église orthodoxe. Toutes sortes d’accusations mensongères sont portées contre notre frère et son ministère pastoral (voir les n° 116 p.9 ; 117 p.8 et 120 p.1).

La solution serait l’achat d’une vieille maison à retaper, permettant d’accueillir une cinquantaine de personnes. Alexandre en a bien une en vue pour le prix de 12 000 €, mais il n’a pas l’argent. Il pense qu’elle est toujours libre. Nous nous rendons donc à Sosnovka pour voir l’orphelinat, ainsi que cette maison proche de l’établissement. Mais quelle tristesse pour notre frère de constater qu’elle est vendue. La solution serait de collecter suffisamment d’argent, et ensuite de concrétiser l’achat sans attendre. Les propriétaires ne peuvent attendre entre la promesse de vente et sa réalisation. Dès qu’un acheteur se présente avec l’argent, ils font affaire. C’est un réel sujet de prière et d’action que nous vous demandons de prendre à cœur.

 

Vingt-cinq enfants de l’orphelinat ont eu la joie de faire partie du camp de juillet.

Chaque soir, autour du feu de camp, des billets étaient extraits de la boite à question. « Pourquoi le camp ne dure-t-il pas plus longtemps », dit l’un ; « Ne nous oubliez pas », dit un autre ; « Je ne veux pas retourner à l’orphelinat », ajoute un troisième. Et pourtant il faut bien s’y résoudre.
Mais que de larmes et de regards de désespoir chez ces petits ou ces jeunes. Voyez plutôt les photos.

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Les six articles suivants sont des comptes-rendus par Louis Pelzer de son voyage, avec son épouse, à Viatskié Poliany et ses environs, ville située à 1000 km à l'est de Moscou, au-delà de Kazan (capitale du Tatarstan, sur la Volga),  du 9 au 23 juillet 2013.

1 - En route pour le Tatarstan
2 - Accueil de Kazan à Viatskié Poliany
3 - Baptêmes dans la Viatka
4 - Famille Dresviannikov
5 - Orphelinat de Sosnovka
6 - Visite d'églises de maison