donnez-leur vous-mêmes à manger

Le centre familial, un projet de Dieu

La souffrance d'une famille, point de départ d'une bénédiction

Au départ, dans la famille de Pavel et Lioubov Nikolaïenko nul n’avait songé à fonder un centre familial.
La maman était enceinte du huitième enfant ; après avoir mis au monde sept filles, voilà que la huitième était en route. On lui avait déjà trouvé un nom : la petite sœur s’appellerait Olga. Mais les choses ne se passèrent pas comme prévu : Olga mourut à la naissance et la maman faillit y laisser sa vie.
Les filles prièrent Dieu de remplacer Olga et demandèrent à leurs parents d’accueillir un enfant d’un orphelinat à la place de la petite sœur décédée. Mais on ne confia pas d’enfant aux parents, parce que le père était malade. Lorsque Natacha, une des filles, eut 18 ans, le père demanda à Dieu de lui donner un enfant : quelqu’un abandonnerait peut-être un enfant et le déposerait devant leur porte. Or pour cet anniversaire Natacha n’eut pas de cadeau...

Cinq enfants d’un coup !

Elle avait maintenant 19 ans et travaillait dans le bâtiment.

Un jour des fonctionnaires vinrent trouver  son père à son lieu de travail et lui proposèrent d’accueillir des enfants pour les élever. Le père promit d’en parler à sa famille.
Il demanda à Natacha si elle avait toujours le désir d’adopter un enfant. Natacha répondit qu’elle le ferait volontiers. Alors son père lui expliqua qu’en tant que femme célibataire elle allait devoir en adopter trois pour pouvoir fonder une famille. Or elle ne voulait de toute façon pas en prendre plus de trois, se demandant si elle allait savoir se débrouiller avec autant de monde.
Quelques jours plus tard son père apprit que Natacha allait devoir en accueillir au moins cinq.
Cela obligea Natacha à mener une réflexion approfondie : trois jours durant elle pria et jeûna pour s’examiner elle-même et demander à Dieu sa volonté. Après un jour d’interruption elle jeûna encore trois jours, luttant pour reconnaître la volonté de Dieu. Puis elle se déclara prête à fonder un centre familial.
Et c’est ainsi que Natacha accueillit ses cinq premiers enfants.

Encore plus d’enfants !

Un an s’était à peine écoulé que Vania (Yvan) vint s’ajouter. Il s’avéra que tous les enfants étaient sérieusement malades et Natacha dut passer l’essentiel de son temps avec eux à l’hôpital. Ils avaient entre 4 mois et 2 ans et demi. Au départ Natacha ne voulut pas prendre le petit Pavel de 2 ans et demi, car à son âge il ne savait même pas encore marcher ni même manger tout seul : on lui donnait une bouillie au biberon. Lors de la deuxième visite à l’internat il se cramponna à la jupe de Natacha, la prit pour un homme et mendia : « Papa, emmène-moi loin d’ici ! » Natacha en fut intérieurement bouleversée et se sentit obligée de l’emmener. C’est le garçon le plus âgé de la famille.

Vitalina avait une déficience cardiaque congénitale et un kyste au cerveau. Les médecins estimaient qu’elle ne dépasserait pas les six mois, car elle avait tous les jours des attaques cardiaques et des blocages respiratoires. Lors d’une visite à l’hôpital un médecin dit que pour cette enfant c’est l’amour qui serait le meilleur remède. Six mois plus tard l’état de Vitalina s’était sensiblement amélioré, alors qu’on ne lui avait donné que des gouttes de valériane et des bains dans des infusions de plantes ramassées par Natacha. Quand ils l’examinent actuellement, les médecins ne peuvent plus constater de déficience cardiaque ou une trace d’un kyste. Il faut préciser que la famille et la communauté chrétienne ont prié particulièrement pour elle.

C’est Dieu qui trouve un père de famille

Pour constituer une vraie famille, il faut les deux parents, un père et une mère. Or la famille de Natacha n’avait pas de père. Aussi la famille se mit-elle à prier pour un père.

Or il y a longtemps que Dieu était à l’œuvre. À 30 ans Vitaly Mikhaïlitschenko s’était converti, après n’avoir vécu que pour lui-même. Après sa conversion il prit conscience combien sa vie était vide. Il ressentit le profond désir de consacrer sa vie aux orphelins, trouva une maison abandonnée et s’apprêtait à la louer ou à l’acheter pour en faire une maison d’accueil. Il ne pensait absolument pas à Natacha : c’était la fille d’un des responsables de l’Église, elle venait d’un milieu de bonne moralité, alors que lui avait un passé très mélangé.
Un jour on lui demanda d’aider les Nikolaïenko à construire un garage. Ils étaient occupés à travailler avec un autre frère chrétien lorsque Natacha passa avec un enfant en pleurs.
Ce fut pour Vitaly comme si Dieu lui disait de se charger de cette famille et d’aider à en porter la responsabilité. Mais il repoussa cette idée, la prenant pour une tentation charnelle. Après tout il venait d’être baptisé quelques jours plus tôt et pensa reconnaître une tentation dans cette idée.
Du temps s’écoula et un jour Natacha l’appela au téléphone, lui expliquant qu’à l’hôpital une femme avait une énorme envie de champignons. Vitaly en cultivait justement ; il en apporta donc à l’hôpital. Au moment précis où il y était, un médecin appela Natacha. Sans autre forme de procès elle lui remit le petit Victor, le priant de le garder quelques instants dans ses bras, elle n’allait pas tarder à revenir. Et c’est là que Vitaly fut submergé par la pensée qu’il venait de trouver sa famille, qu’il tenait son fils dans ses bras et que sa femme était allée voir le médecin.
Il se fit peu à peu à l’idée d’un avenir commun avec Natacha, mais il était absolument désemparé quand il se demandait comment cela allait pouvoir se réaliser. Les coups de téléphone se multiplièrent entre les deux et Pavel, le père de Natacha, avertit sa fille de ne pas avoir tous ces contacts avec un homme dont elle ne connaissait pas les intentions. Dans la famille on n’imaginait pas que quelqu’un épouserait Natacha avec tous ces enfants. Un dimanche matin Natacha expliqua à Vitaly qu’il fallait cesser de téléphoner. Mais Vitaly demandait à Dieu de dénouer ce nœud, naturellement si c’était lui qui avait engagé tout cela.

Le lundi soir Vitaly téléphona à Natacha, lui déclara son amour et son désir de l’épouser. Natacha lui répondit de cesser de plaisanter, qu’ils n’avaient plus 15 ans. À quoi il répliqua : « Comment ? Plaisanter ? Il ne s’agit pas d’une plaisanterie ! »

Le Mercredi il vint trouver Natacha avec un bouquet, lui exprima une nouvelle fois sa demande en mariage, reçut son accord et se mit en route pour aller trouver les parents. Le père de Natacha était justement en train de téléphoner à celle-ci pour prendre de ses nouvelles et savoir si quelqu’un lui avait rendu visite. Elle l’informa que Vitaly l’avait demandée en mariage. Le père fut complètement abasourdi et lui demanda si c’était sérieux, puisque la veille il lui avait demandé de cesser de téléphoner. « Fait-il de l’esbroufe, et que faut-il en penser ? » demanda-t-il, à  quoi Natacha ne put répondre que ceci : c’était sérieux et Vitaly allait se présenter chez eux d’un instant à l’autre. Dans son embarras le père s’écria : « Je n’ai pas le temps, j’ai une fenêtre à monter ! » - « Papa, répliqua Natacha, il n’est pas question de fenêtre. Vitaly est sans doute déjà à l’autre bout du jardin ! » En effet elle savait quand le tram arrivait là-bas et le temps que Vitaly mettrait pour le trajet à pied.

Six mois après cet échange avec son père eut lieu le mariage où le couple fut entouré d’une troupe de neuf enfants. Jamais Perkhotravnieve n’avait vu pareil mariage, aussi des représentants des autorités locales et régionales répondirent-ils à l’invitation au mariage.

Le but suprême de la famille

Le couple a déjà dix enfants en garde et tout cela avait commencé par le simple désir d’un remplacement pour une sœur décédée...
Le couple Mikhaïlitchenko a pour but suprême de tracer à ses enfants le chemin qui mène au salut et de les conduire au Seigneur. Environ 80% des jeunes qui quittent les internats deviennent alcooliques, prennent des drogues, inhalent de la colle, etc. Pareil mode de vie mène invariablement à la prison et l’étape finale, c’est l’enfer.
Natacha nous raconte : « Je n’avais pas le temps de me demander s’il n’était pas prématuré d’accueillir des enfants et tout ce qui s’en est suivi. J’ai passé mon temps dans les hôpitaux et j’avais tant à faire avec les enfants que je n’ai jamais eu le temps de réfléchir à cela. »
Sa grande préoccupation, c’était d’être capable d’offrir aux enfants le vrai amour maternel, craignant qu’à cause du grand nombre certains d’entre eux ne trouvent pas leur compte. Et comme ils avaient tous des problèmes de santé, la charge de travail est extrêmement lourde.

Une lourde charge

Les lignes suivantes présenteront quelques exemples des lourds problèmes des enfants.
Victor est né hydrocéphale. Sa mère était enceinte depuis cinq mois, lorsqu’elle voulut se débarrasser de son enfant. L’enfant survécut à la naissance provoquée artificiellement, qui était en fait un avortement, mais il passa beaucoup de temps dans les hôpitaux pour se retrouver enfin dans la famille. Il était minuscule, mais avait une grosse tête et un ventre encore plus gros. Il régurgitait tout ce qu’il mangeait ; il subissait entre 4 et 6 opérations par mois et pratiquement jamais sous anesthésie. Ce n’est que pour des interventions majeures qu’on le mettait sous anesthésie, mais quand il s’agissait d’intervenir sur les oreilles, il devait supporter la chose sans autre. Il était très patient, mais il serrait tellement ses petites mains qu’il avait des hématomes sous-cutanés.
Dernièrement il a encore dû subir une opération et il a demandé à Natacha si on allait l’opérer. Elle lui répondit de ne pas se faire de trop grands soucis, que tout allait bien se passer. Victor répondit : « On va donc de nouveau m’opérer. Car chaque fois que tu dis que tout va bien se passer, on me coupe... » Ce petit comprend donc bien plus de choses que ne le pensent les adultes.
On a d’abord cru qu’il serait handicapé mental, mais depuis lors il s’est mis à apprendre à compter en anglais et fréquente le cours préparatoire depuis le 1er septembre 2013.
Vania (ou Yvan), fut découvert tôt le matin sur les marches de la clinique gynécologique. Il pouvait avoir 4 jours et comme on était en octobre il était en hypothermie. Depuis son arrivée à la clinique il a de l’asthme. Natacha était à l’hôpital avec Vitalina et entendit un enfant pleurer sans arrêt dans la pièce voisine. Sans l’avoir jamais vu, l’idée lui vint soudain : « Ca, c’est mon enfant ! »
À cette époque Natacha passait jusqu’à six mois par an à l’hôpital avec différents enfants et toujours à nouveau elle se retrouvait face à Vania. Elle en parla à ses parents qui avaient aussi leur mot à dire, car pendant  qu’elle était à l’hôpital, ils devaient s’occuper des autres enfants. Un jour elle leur montra Vania qui avait des cathéters dans les bras et était branché sur différents tuyaux.
Tout d’abord le père de Natacha ne dit rien, mais par la suite il lui demanda : « Vas-tu revenir avec ce garçon ? » Elle répondit : « J’aimerais l’avoir. » Et ainsi la décision était prise. Il y eut bien des problèmes avec lui, il passa des semaines en soins intensifs, branché sur un poumon artificiel. Le plus incroyable dans cette affaire, c’est que ses parents ont dû être des gens aisés, car quand on le découvrit sur les marches de la clinique, il portait des vêtements coûteux.
Les médecins ont certes diagnostiqué un asthme grave, mais actuellement il va bien. Il faut simplement que matin et soir il prenne de la Ventoline et des cachets. Parfois, il est vrai, il a encore des difficultés respiratoires. Quand il était encore plus petit, cela ne lui faisait pas tellement peur, mais maintenant qu’il est plus grand, il craint d’étouffer.
Vitalina vint dans la famille alors qu’elle avait neuf mois. La première chose qu’on constata, ce fut sa tendance à voler : elle prenait tout ce qu’elle trouvait, le cachait sous sa robe, sous le coussin, etc. Quand elle entra à l’école, elle y vola aussi.
Les parents ont beaucoup prié pour elle en jeûnant. Elle reconnaissait elle-même que ces objets, elle n’en avait pas besoin, mais une force inconnue l’obligeait à voler. Elle luttait elle-même contre ce penchant et en fin de compte Dieu lui accorda la victoire !
À leur arrivée dans la famille Anna et Diana dépendaient de l’alcool. Anna n’avait que quatre mois, mais quand on vérifia le biberon qui l’avait accompagnée à son entrée à l’orphelinat, on y trouva de l’alcool. Sa mère biologique y versait un peu de l’eau de vie de sa fabrication et l’enfant dormait plus calmement.

Les pires moments

Pour Natacha et pour toute la famille les pires moments viennent sans doute quand un enfant est sur le point de mourir et qu’il faut lui dire adieu. Vitalina et Anna s’étaient une fois empoisonnées avec quelque chose. Bien que tous les enfants aient mangé la même chose cet empoisonnement ne se manifesta que chez ces deux-là. À ce jour les médecins ne savent pas ce que c’était. On les amena au service des soins intensifs, on en informa l’Église et tous ont prié. Avec son père, Natacha attendait à la porte du service de réanimation, de toute sa vie elle n’avait encore jamais prié comme à ce moment-là. Puis les médecins sortirent et demandèrent à la parenté d’entrer pour dire adieu aux enfants ; eux ne pouvaient plus rien faire. Natacha entra et se plaça entre les deux lits où étaient étendues les filles. Elle ne savait que faire et se mit à raconter que Papa était justement à Kiev, etc. Soudain les deux ouvrirent les yeux et s’écrièrent : « Maman ! » Plusieurs fois déjà Natacha a dû dire adieu à des enfants, mais par la grâce de Dieu jamais aucun n’est décédé.

Dieu a entièrement pourvu

Il y a toujours beaucoup à faire dans un ménage et les enfants aident volontiers, apprenant à prendre des responsabilités. Vitaly a une exploitation agricole, il cultive des légumes qu’il vend dans deux kiosques à lui. Les filles, ainsi que les garçons, savent déjà préparer différentes salades et cuire des soupes simples.
Natacha n’a pas fait d’éclats à l’école et n’y a suivi que quatre classes. Pour raison de santé elle a été obligée de suivre des cours à la maison. Elle était très préoccupée de ce que deviendraient les enfants, car elle ne pourrait pas les aider dans leurs études. Vitaly, en revanche, avait bien travaillé et obtenu d’excellentes notes en physique, en math et dans d’autres matières, ce qui lui a certainement été bien utile pour gérer son entreprise agricole. Il se joignit à la famille en été et en automne les aînés devaient entrer au cours préparatoire. C’est ainsi que Dieu gère la situation des siens, quand ils lui font pleinement confiance.
Concernant les traits de caractère des enfants, Vitaly et Natacha constatent que l’hérédité joue son rôle. Mais en chaque être humain il y a quelque chose de bon, à côté du moins bon. L’atmosphère familiale a une grande influence sur les enfants. La manière de vivre des parents, ce qu’ils enseignent à leurs enfants, l’exemple qu’ils donnent, de l’avis de Natacha, tout cela a plus de poids que l’hérédité. Chez Vitaly et Natacha les enfants apprennent non seulement à prendre leurs devoirs scolaires au sérieux et à aider au ménage, en fonction de leur âge, à commencer par faire son lit, mais aussi à chanter des cantiques, à présenter des poèmes et à faire le bien.

Les enfants de Tatiana

Au départ Tatiana Nikolaïenko n’avait pas songé à fonder un centre familial à elle. Elle a tout simplement aidé sa sœur Natacha. Mais ensuite le désir se fit de plus en plus intense en elle de créer son propre centre. Le nombre des enfants chez Natacha était déjà considérable, mais il y avait toujours encore beaucoup d’enfants abandonnés qui avaient un besoin urgent d’un chez-soi.

C’est ainsi qu’avec la bénédiction de ses parents, Tatiana décida de créer, elle aussi, une nouvelle famille. Elle aussi a maintenant dix enfants. Qu’elle arrive à se débrouiller avec eux n’est possible que parce que toute la grande famille est très unie et s’entraide. En outre quelques-unes des filles de la famille de Tatiana  sont plus âgées que chez Natacha et peuvent aider davantage au ménage et au soin des autres enfants. Les enfants de Tatiana sont venus, eux aussi, avec d’importantes déficiences de santé.

Dima et Nastia sont des jumeaux. Au départ Nastia ne cessait de perdre conscience ; un jour elle est restée comme cela quelques dix minutes au point qu’il semblait qu’elle ne se réveillerait plus. Léonid a des problèmes d’expression, ce qui lui attire des  taquineries et des moqueries ; mais peu à peu il se débrouille mieux pour parler.

A l’âge de huit mois et demi Natacha a été assise par sa maman sur le poêle brûlant et l’enfant subit de graves brûlures. Sacha, son frère, voulut l’aider et la plongea dans la bassine d’eau posée à côté. Or cette eau était également chaude. Sacha courut chez la grand-mère qui habitait dans le voisinage et lui raconta ce qui venait de se passer. Celle-ci appela l’ambulance et courut avec l’enfant hurlante en direction de l’hôpital. Là-bas personne n’a dit aux infirmières que la maman négligeait son enfant et cela permit à la mère de venir enlever l’enfant de nuit. Chez elle, elle tâcha de soigner l’enfant et les plaies sur les fesses finirent par se cicatriser, mais ces cicatrices durcirent et se rouvraient périodiquement. L’enfant souffrait affreusement et cela lui faisait même perdre connaissance. Finalement la grand-mère prit l’enfant chez elle et la soigna mieux. Diverses crèmes permirent de ramollir les cicatrices. La guérison prit beaucoup de temps, mais en ce moment la fillette va bien.
Deux sœurs de 12-13 ans se joignirent à la famille. Leur mère droguée les avait déjà influencées dans le mauvais sens. Elle ne voulaient pas rester dans la famille et lançaient d’épouvantables jurons. La mère biologique finit par les reprendre avec elle. Elles ont laissé derrière elles différentes souillures sur les murs et de mauvais souvenirs.
Lena Polikhtchuk et son frère sont venus chez Tatiana après la mort de leurs parents. Ils avaient passé une courte période à l’internat. Là Lena a pu s’imposer sans mal, étant une des filles les plus âgées, mais son frère était souvent battu par d’autres garçons. Lorsque Tania voulut prendre les deux chez elle, leur grand-mère s’y opposa, craignant que les enfants ne viennent chez les « baptistes » où on les « débiterait » comme donneurs d’organes. Curieusement de telles rumeurs courent parmi la population depuis le 19e siècle. Mais depuis lors la grand-mère aimerait bien elle-même vivre dans cette famille.