Miracles en Ukraine
Suite du N°109
Il y a quelques années, l’église d’Usin en Ukraine (env. 100 km au sud de Kiev) a reçu une dizaine de conteneurs habitables en vue d’y accueillir des enfants pour des colonies de vacances, sur un terrain situé entre le fleuve Ross et le village de Sucholégui. La municipalité, aussi bien que les autorités régionales, avaient alors donné leur accord pour ce projet. L’église a pu le mettre en œuvre et exploiter les installations, bien que tous les permis n’aient pas encore été avalisés.
Sérieuses menaces de fermetures…
Début juin, la situation s’est tendue à la suite de la prise de fonction du nouveau président du pays, qui a remplacé de nombreux maires et autorités régionales. C’est ainsi que A. Nemna est devenu le nouveau responsable du secteur, une situation que certains riches propriétaires des environs de la colonie voulaient mettre à profit. La présence des enfants était une épine dans leur pied. En effet, ils convoitaient pour eux le grand espace occupé par les chrétiens. Aussi commencèrent-ils à rédiger des pétitions, se plaignant des nuisances sonores occasionnées par les activités de la colonie.
A. Nemna ne tarda pas à être “remonté” contre la présence des “sectaires” et promit de fermer la colonie dans les plus brefs délais.
… mais, des églises adressent d’incessantes prières à Dieu !
Informées des menaces, les églises des environs se mirent à jeûner et à prier pour que les intentions du préfet n’aboutissent pas.
Le 10 juin 2010, A. Nemna se rendit à Sucholégui et commença par injurier le maire, le couvrant de toutes les injures russes imaginables, pour avoir toléré la présence de ces “sectaires”. Puis, il se rendit à la colonie qui, justement, hébergeait 43 adolescents.
Inspectant l’ensemble des installations, il voulut aussi savoir qui avait financé tout cela. Lorsqu’il apprit que tout venait de ces chrétiens et que leur engagement était bénévole, ses critiques tombèrent les unes après les autres. Sa surprise fut encore plus grande en apprenant qu’un camp pour enfants asociaux, également encadré par ces chrétiens, était en projet sur la demande de sa propre représentante. Toute opposition avait désormais disparu !
Deuxième miracle
Les chrétiens d’Usin avaient un vœu de longue date : « Nous n’avons pas besoin de voir “le feu descendre du ciel” – disaient-ils. Obtenir l’accès à la petite zone qui touche la rivière était déjà du domaine de l’impensable ! » Conquis par l’engagement des chrétiens dans leur noble zèle pour les enfants, le préfet ordonna que tout le terrain, jusqu’à la rivière (environ 200 ares) leur soit cédé : « Au moins, ils aménageront de manière accueillante cette zone qui s’étend jusqu’à la rivière », dit-il. Lorsqu’on lui signifia que cette autorisation dépendait d’une accréditation préalable, il confirma sa décision en affirmant que l’autorisation serait accordée !
Une fois de plus, la Parole de Dieu se vérifiait : “Dieu incline les cœurs des hommes tels des courants d’eau.” (Pr 21.1)
Friedensbote
(nouvelles de juillet-août 2010)